Bonjour,
Si vous lisez tous les messages que j’ai pu écrire vous constaterez à quel point je trouve révoltant et inéquitable un partage égal du 2ème pilier. Cela fait du mariage un objet des plus répugnants, un monceau d’hypocrisie sociétale et au final uniquement une histoire de pognon.
Pour moi, le mariage est une institution à vomir parce qu’il est utilisé comme une entreprise de dépouillement à grande échelle.
Fondamentalement un partage égal du 2ème pilier est inéquitable parce que fondamentalement le 2ème pilier est un bien propre. J’ai eu l’occasion d’en donner les raisons à maintes reprises.
Concernant votre rêve d’aller vivre au Canada, dans votre situation vous vous y seriez fait " massacrer ". Je vous conseille d’utiliser internet pour vous renseigner sur ce que les canadiens appellent la loi sur le patrimoine familial ainsi que celle concernant les pensions entre conjoints: le mariage tue la carrière du conjoint le plus qualifié et anéanti tous les efforts qu’il a fait pendant sa jeunesse pour passer diplômes et concours.
Cette loi, le patrimoine familial, est inique et rétroactive car promulguée en 1989, elle s’est appliquée rétroactivement à tous les mariages y compris ceux actés avant 1989, déclarant que certains biens qui étaient auparavant des biens propres (ou biens personnels) devenaient rétroactivement des biens communs. C’est révoltant et je m’étonne encore que certains n’aie pas pris les armes, car humilier les gens à ce point c’est inadmissible.
Oui, le mariage est une institution malsaine et votre récit le démontre. Mais cette institution et tous ses aspects malsains sont défendus par une certaine élite qui en tire les bénéfices dont les avocats, notaires qui n’en montrent que les avantages, fonctionnaires carriéristes et sans scrupules, et disons-le hélas certains lobbies qui y voient un moyen pour justifier un transfert de richesses qu’ils ne pourraient pas justifier par le droit des contrats. Car si le mariage était un contrat, ce serait un contrat léonin donc illégal: le transfert de richesses se faisant systématiquement dans le sens « conjoint professionnellement le plus qualifié » vers « conjoint professionnellement le moins qualifié » sans contrepartie pour le conjoint professionnellement le plus qualifié.
Dans bien des pays du monde dit « occidental », le mariage est en train d’être transformé par le législateur, ceux qui interprètent la loi et certains lobbies, en une vaste entreprise de spoliation dont l’ampleur se chiffre en milliards d’Euros, une escroquerie institutionnalisée au mépris de la personne humaine à laquelle on ne reconnaît plus aucun mérite personnel dès lors qu’elle s’est mariée.
En ce qui concerne la prestation compensatoire, je comprends votre conception. Elle ne devrait être accordée que pour réparer un sacrifice consenti pendant le mariage. C’est d’ailleurs la conception la plus répandue dans le peuple mais ce n’est pas la conception de notre élite et des élus qui se sont faits dicter notre loi par ces mêmes élites (notaires, universitaires probablement jamais mariés) et non par le peuple qui devrait être souverain.
De fait, aussi illogique, inexplicable et injuste que cela paraisse, la prestation compensatoire est payée par le débiteur sur simple constatation d’un écart de salaires quel qu’en soit l’origine, fut-il préexistant au mariage. C’est ce principe moyenâgeux, inéquitable, contraire à toute logique qui s’applique au 21ème siècle.
En ce qui concerne les droits à la retraite, effectivement en droit Français les droits à la retraite sont des biens propres (ou personnels) et le divorce n’a pas d’influence sur votre retraite: on ne vous « vole » pas un morceau de votre retraite au motif que vous divorcez et que les qualifications professionnelles de votre conjoint sont inférieure aux vôtres. Tel est l’état de notre droit Français. Disons que nous n’avons pas atteint l’état de sauvagerie aveugle atteint par la Suisse en matière de mariage/divorce.
Mais cela pourrait changer et il nous faut rester mobilisés. Il existe en France un lobby, un certain nombre de personnes de mauvaise foi, un certain nombre de fonctionnaires carriéristes peu scrupuleux surfant sur la vague féministe à laquelle nous assistons (qu’il soit bien entendu qu’être anti féministe ne veut pas dire être misogyne). Ces personnes œuvrent pour que le même type de spoliation systématique à grande échelle soit mis en place aussi en France: partage systématique des droits à la retraite en cas de divorce. De fait ces droits à la retraite qui étaient auparavant fondamentalement des biens propres deviendraient rétroactivement des biens communs.
Dès lors, rien n’empêcherait de voir certaines personnes se retrouver avec une retraite supérieure à leur revenu d’activité, sans avoir fait le moindre sacrifice pendant le mariage, et sur le dos de leur conjoint qui lui se retrouverait avec une retraite nettement inférieure à son salaire d’activité. Difficile de plaider l’équité, difficile de plaider la morale.
Je vous laisse deviner les calculs sordides que d’aucuns pourront faire pour imposer le divorce à leur conjoint plus qualifié au moment optimal c’est à dire lorsqu’il n’est plus possible d’en obtenir encore plus sur son dos.
Il est évident qu’une telle réforme appellerait à la révolte car on n’humilie pas les gens ainsi au motif qu’il auraient été mariés.
Je vous cite quelques noms dont vous pourrez lire les écrits: Carole Bonnet, Jean-Michel Hourriez, Antoine Bozio. D’aucuns feignent d’ignorer que les droits à la retraite sont fondamentalement des biens propres strictemant attachés à la personne. Ceux qui dans le futur se retrouveraient floués, volés de leurs droits à la retraite à cause du mariage pourront leur demander des explications …
Je vous propose aussi de consulter cette page web →
congrés notaires de france
où les notaires proposent un partage systématique, donc inéquitable et assassin, des droits à la retraite.
Alors que cette même profession vante le mariage par entre-autres la possibilité d’obtenir une réversion forcément telle que nous la connaissons aujourd’hui. Vous en trouverez la preuve ici, dans la lettre des notaires de France numéro 71de juin 2016 → lettre des notaires de france
Alors-même qu’ils sont parmi les mieux placés pour savoir que les droits à la retraite sont des biens propres et non des biens communs.
Je vous laisse maintenant vous faire votre opinion sur la classe notariale.
Nul doute que tous ces gens-là reviendront à la charge à l’occasion de la réforme des retraites que Macron va lancer en 2018. Le lobbying a peut-être déjà commencé. Dans notre dos.
Restons vigilants et mobilisés car ce que vous perdrez alors de votre retraite pour cause de mariage n’aura aucune mesure avec ce que nous avons perdu au cours des 4 réformes successives de ces 20 dernières années.
Selon les cas il vous faudra travailler 100 ans pour compenser ce que vous aurez perdu pour avoir été marié.
Dormez tranquilles bonnes gens, mettez vous en situation de tout perdre en vous mariant, de façon la plus malsaine et inéquitable qui soit. Mariez-vous bonnes gens …
Quant à l’attitude des autorités Suisses, je pense qu’elle commette une ingérence intolérable dans le droit Français. A partir du moment où vous vous êtes mariés sur le sol Français, que vous êtes Français, que vous habitez en France et que vous divorcez sur le sol Français devant un juge Français, c’est le droit François qui devrait s’appliquer dans la définition de ce qu’est la propriété exclusive de chaque époux (les biens propres) et non le droit Suisse. Qu’ils s’agisse de droits à la retraite ou de toute autre propriété.
Le mariage ? Une institution à vomir vous dis-je.