Ce genre de choses sont relativement compliquées à gérer seul, qui plus est dans un pays étranger dont la langue n’est pas celle de la victime.
Pour se faire épauler dans les méandres complexes de ces histoires, il est très important de ne pas se croire seul, en Suisse, les Centres « LAVI » (Loi sur l’Aide aux Victimes) sont à dispositions de ceux et celles qui sont victimes ou potentiellement victimes.
Ces centres sont gratuits, ouverts à tous ceux qui sont ou seraient victimes en Suisse, peu importe qu’ils soient résidents, étrangers, natifs, etc…
Je vous mets en lien les centres :
Ainsi que la fiche d’aide aux victimes de harcèlement (stalking), au cas où
Contacter un avocat, sans en connaître, n’est pas chose aisée. Je vous conseille fortement au moins de proposer à votre fille un coups de téléphone, en cas de difficulté linguistique elle peut appeler un centre d’un canton romand, ils sauront l’aiguiller.
Dernier point, en cas de besoin, le 117 reste le numéro de référence. Être sans ressource, à la rue, dans un autre pays, isolée, est une urgence.
Dites-lui d’enregistrer toutes les conversations téléphoniques (il existe des applications gratuites pour cela).
Aller à la banque signaler qu’elle souhaite révoquer le compte commun, cela permet qu’il soit impossible à l’un ou à l’autre cotitulaire d’y toucher sans l’accord de l’autre.
Informer les RH au travail et ne surtout pas démissionner. L’argent c’est le nerf de la guerre dans une séparation.
→ Confronter Monsieur, lui expliquer sa décision de partir et de divorcer. Elle ne pourra pas zapper cette étape. Vous devriez l’accompagner afin que cela soit fait devant témoins pour éviter les débordements.
Contacter un avocat pour préparer la séparation et mettre un frein à ses vélléités éventuelles de vengeance.
Elle n’est plus en Suisse à l’heure actuelle.
Je suis en contact avec son mari -qui m’a toujours apprécié- et je vais essayer de calmer et « finaliser » les choses.
Je ne pense pas qu’il soit « mauvais », il lui manque juste « l’amour » qu’il confond avec l’aspect matériel.
salut orphee, il y a une chose que je ne comprends pas
tu as parlé de harcelement, et, maintenant tu penses qu’il n’est pas mauvais???
tu vas essayer de calmer les choses???
Ce que nous percevons n’est pas la même chose d’un individu à l’autre.
Je pense que dans son cas c’est juste qu’il n’habite pas sur la même planète, il n’est pas « mauvais » véritablement, il joue avec des cases qu’il coche pour bâtir sa réalité.
Quelque part son génie est donc idiot, c’est juste qu’il exprime ce qu’il est dans un secteur étroit qu’il confond avec la réalité. Mon rôle est donc d’essayer de lui faire comprendre que dans son jeu de cartes il a raté son plan et doit en changer en abandonnant la carte de ma fille.
Mon problème c’est que je pense qu’il comprendra qu’il n’y a pas de solution à son problème existentiel profond et que, dans ce cas, son (ex) relation va devenir le seul espoir de sortie tout en étant parallèlement la seule chose qui le maintiendrait dans son erreur.
Il n’y a pas de solution idéale: d’un côté il va s’isoler et devenir plus performant techniquement, de l’autre il détruira ce qui tentera le sortir de ses ornières.
En fait il faudrait qu’il comprenne modestement qu’il est malade et entame une thérapie.
Le problème qui se pose maintenant c’est que ma fille voudrait bien divorcer mais sans payer une fortune qu’elle n’a pas. Lui serait (en dernière minute…) disposé à le faire.
Vu qu’il nous faudra 8 heures pour nous rendre vers Zurich, y a t-il d’autres moyens ?
Je rappelle que ma fille est française (franco canadienne) , lui est canadien et ils se sont mariés au Canada.
Non, elle est maintenant en France et ne souhaite pas retourner au Canada pour l’instant.
Apparemment il faudrait qu’elle voie un médiateur en Suisse ? précisons qu’il n’y aura pas de dispute sur les biens/argent
Lorsque les deux époux souhaitent divorcer, on parle de divorce sur requête commune – c’est la manière la plus simple de dissoudre le mariage:
Il n’est pas nécessaire d’exposer les motifs de la requête de divorce.
Rédigez ensemble une convention quant aux effets du divorce (proposition à l’intention du juge concernant l’autorité parentale, les pensions alimentaires, le logement, la séparation des biens et des frais judiciaires, etc.). Même si la loi n’exige pas que vous consultiez un avocat, nous vous recommandons de le faire.
La convention doit être déposée au tribunal avec une demande écrite (requête de divorce). Certains tribunaux proposent des formulaires pré-imprimés, mais vous pouvez aussi simplement rédiger une lettre dans laquelle vous expliquez que vous souhaitez divorcer. La lettre doit être signée par les deux époux.
En fonction de la situation, vous devez joindre différents documents à la convention et à la requête. Informez-vous auprès du tribunal pour en savoir davantage.
Je vous recommande de prendre un avocat et de faire cela correctement.
De plus ce divorce devra être transcrit au canada sinon elle restera mariée là bas!!