Bonjour nimgeneva,
Pour être dans la même situation, voici un retour d’expérience, qui, si on me l’avait donné avant, m’aurait fait investir ailleurs qu’en France.
1/ Achat en zone euro, location en euro = emprunt en euro. Si emprunt en chf, cela équivaut à de la spéculation sur le taux de change.
2/ « signe d’abord un truc opaque, on verra après pour ce qui t’intéresse » = au moins se méfier au mieux à fuir!
3/ les banques attirent le chaland avec un bon taux d’emprunt et se refont sur l’assurance emprunteur.
Donc il vaut mieux bien renégocier le prêt avec le CMUT (y compris l’ancien) et après coup prendre une délégation d’assurance. A partir du 1er janvier 2018, il est même possible de le faire sur les très vieux contrats
4/ Investissement locatif en France = CSG CRDS par défaut! donc 41% d’impôts et CSG CRDS sur le bénéfice net (loyers + charges encaissées - intérêts - assurances - charges réelles - travaux).
Et donc réclamation contentieuse + tribunal administratif
4/bis revenus locatifs en France = augmentation du RFR qui sert de base de calcul à la CMU (si vous y êtes)
5/ Investissement locatif en France = déclaration en Suisse pour le quasi-résident (attention aux 90%) et peut-être obligatoire (cf d’autres fils)
Et je ne parle pas des diagnostics obligatoires, de la surprotection des locataires, des loyers encadrés par la loi ALUR…
Bref beaucoup d’emmerdes pour pas grand-chose.
A mon avis, il vaut mieux privilégier un placement 3e pilier a et b, rachat de 2e pilier, investissement en Suisse.