Bonjour,
Les réglementations fiscales et sociales sont à différencier.
Sociales:
régies par la réglementation européenne CE 883/2004 et 987/2009.
Comme vous passez plus de 25% de votre activité dans le pays de résidence, vos dépendez de la réglementation sociale Francaise (maladie, accident, chomage, prévoyance) et ces charges doivent être payées en France (y compris CSG CRDS)
Fiscale:
Régie par la convention de non double imposition Suisse France (INT - Convention fiscale entre la France et la Suisse en matière d'impôts sur le revenu et la fortune - Règles d'imposition des différentes catégories de revenus - Traitements, salaires, pensions et rentes | bofip.impots.gouv.fr)
Par défaut, le frontalier paie ses impôts en Suisse, sauf:
"D. Cas des frontaliers
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Par un accord particulier du 11 avril 1983, la France et la Suisse ont instauré un régime fiscal spécifique pour les travailleurs frontaliers repris à l’article 17 paragraphe 4 de la convention modifiée signée le 9 septembre 1966. Les cantons partie à l’accord sont les cantons de Berne, Soleure, Bâle-ville, Bâle-campagne,Vaud, Valais, Neuchâtel et Jura,Cet accord s’est appliqué pour la première fois aux salaires perçus à compter du 1er janvier 1985.
En vertu de cet Accord, les salaires, traitement et autres rémunérations similaires perçus par les travailleurs frontaliers ne sont imposables que dans l’État dont ils sont résidents, et non dans l’Etat dans lequel ils exercent leur activité.
Pour l’application de ce régime, est considérée comme travailleur frontalier toute personne résidente d’un État qui exerce une activité salariée dans l’autre État chez un employeur établi dans cet autre Etat et qui retourne, en règle générale, chaque jour dans l’État dont elle est le résident. Cette notion a été précisée par l’échange de lettres entre les autorités compétentes française et suisse signées à Paris le 21 février 2005 et à Berne le 24 février 2005 (reproduit ci-après)."
Dans votre cas précis, il est possible que la notion de travailleur frontalier doivent être précisée par l’administration fiscale tessinoise (en 1er) puis confirmée par le fisc francais