Conseils / différences pour une recherche d'emploi

Bonjour à tous et à toutes, moi c’est Sylvain, avec un objectif : aller travailler en Suisse en résident en France ( c’est évident je ne serais pas la sinon :sweat_smile:)

J’ai la net impression que la recherche d’un job en Suisse est carrément différente de la France, probablement plus compliquée sur certains détails. Et du coup qu’est ce qu’il faut éviter de faire ? Comment chercher efficacement et comment attirer une réponse efficacement ? Mis à part un beau CV et une lettre de motivation.

Je suis dispo pour discuter, j’aime discuter et débattre. M’intéresser et apprendre et avoir des réponses donc ne me laissez pas seul :disappointed_relieved::disappointed_relieved:

A toute !

Glander
Mentir
Raler
Se la peter
Comparer à la France

Avoir une compétence recherchée.

Des relations qui vous recommandent à un employeur

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Tout est tellement bien dit, mais je vais insister sur ce point.

Bonjour, afin de balancer un peu plus le cynisme des deux précédents membres, je vous invite à jeter un oeil à ce thread: Trouver un travail en tant que Franc-comtois - #10 par Summersay
En gros rien n’est impossible si vous êtes ouvert avec le bon mindset et avec des attentes réalistes. Bon courage!

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Merci je vais étudier ce post. Pour le mindset je n’ai pas trop à me plaindre. Pour le reste j’ai peur de me heurter a des murs. Et c’est cool d’avoir peur, cela rappelle que rien n’est acquis

Hum… donc selon vous pas de relation pas de taf ?

Vous ne dites rien sur vos qualifications, selon votre profil les réponses ne seront pas du tout les mêmes.

Pour trouver un job bien payé rapidement ici, mieux vaut être par exemple dans le BTP qui est en forte demande selon les secteurs. On constate que sinon, beaucoup de profils sur-diplomés rament pendants des mois voir des années car la concurrence est très rude.
Même chose pour les profils standards ou sans qualifications, ou qui ne veulent pas se salir les mains, pour eux la concurrence fait chuter dramatiquement les salaires !

Chercher du travail ici, et le conserver, en remet beaucoup se croyant au dessus de la mêlée à leur place.

Le lien donné par @Euskal68 a beaucoup de réponses qui s’appliquent d’une manière générale.

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Un menuisier trouve du boulot en quelques heures.

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Bonjour à vous aussi !

En fait j’ai l’impression que outre le manque de politesse, mon message n’a pas été compris.

Je ne demande pas a ce qu’on me trouve du travail, mais à comprendre le fonctionnement suisse. En France c’est simple d’avoir des contacts, de se vendre… Et j’ai bien compris qu’il y avait des différences.

Pour ce qui est de mes qualifications je n’en ai pas, en revanche je bosse depuis mes 15 ans et dans pleins de domaines différents. Pour ce qui est de ma recherche je ne suis même pas encore décidé du canton choisi.

Et heureusement que j’ai gentiment eu ce lien

Bonjour,
En fait une simple recherche sur le forum est vous aurez pratiquement toutes vos réponses, nous vous donnons des pistes de recherche, et un lien qui en plus, a priori, correspond a votre profil, et vous nous dites

Ce qui n’est pas ce que l’on vous a dit ( je provoque gentiment :slight_smile: )

En Suisse on aime les profils spécialisés car les compétences sont plus approfondies, il se dit beaucoup : un français c’est souvent bon en rien, et moyen en tout.

C’est plus ou moins vrai selon les secteurs, mais souvent bloquant si l’on ne spécialise pas.

Donc sans aucune qualification reconnue c’est compliqué car la concurrence est rude, comme dit plus haut, et les salaires très bas. Les profils comme le votre sont légions, car vu la misère actuelle en france tout le monde cherche le soit disant Eldorado.

Je ne peux même pas vous conseiller de rechercher sur JobUp, Indeed, ou Linkedin, car les offres d’emplois sont plutôt spécialisés, et destinées aux profils qualifiés.

Donc mis à part rechercher sur place pour faire la différence comme l’a fait @Nathan_AJB avec succès, vous n’avez pas beaucoup d’alternative.

Je ne peux que vous conseiller de ne pas venir sur GE qui est hyper saturé, on voit beaucoup de recherche de personnel sur FR et VS, là la recherche sera peut être moins ardue.

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pourquoi les francais devraient moins comparer que les autres?

Je trouve y aller un peu fort que de montrer du doigt, ou reprocher, aux expat’s de comparer : forcément ils vont comparer : tout le monde compare tout le temps, toute la journée.
J’ai fait différentes expat’ en et hors europe, systématiquement : la comparaison de situation, entre les pays, est de mise. Même des locaux ! qui comparent les pays dans lesquels ils ont été, avant de revenir au bercail. Et je parle même pas des touristes : comparer est systématique, et permet de comprendre le pays, et de jauger le retour d’expérience : pourquoi s’en priver?

comparer ne signifie pas reprocher, loin de là!

Je trouve que comparer reste une bonne chose car sans cela : comment déterminer la pertinence et la cohérence d’une trajectoire d’avenir comme expat’? pour moi, c’est fondamental pour ce raisonnement.

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lors de l’entretien evitez de trop axer vos questions sur vacances, mes droits, etc et montrez bien votre envie d’être present pour bosser et pas pour les avantages même si on a envie… bonne chance

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personnellement, je trouve que l’adage est assez… osé ; non, carrément : déplacé.
« les français sont moyens en tout, et bons en rien ». Passons le coté un peu dégradant de la chose, j’admet que tout un chacun n’est pas forcément sensiblement respectueux envers son prochain, mais concentrons nous sur le reste de la phrase :
« être moyen en tout, mais bon en rien. » <== pas mal non?

Je dirais même que c’est le reflet de notre belle France, que j’explique par deux raisons bien particulières :

  1. se spécialiser, mais à quel prix, et surtout pour combien de temps?
    Les experts d’hier ne sont ni ceux d’aujourd’hui, ni de demain ; les technologies, informatisées et non informatisées, changent à une vitesse grandissante : transports, énergie, communication… il est totallement impossible de réaliser sa carrière (40 ans!) sur une seule techno que l’on maitrise, mais bien au contraire : plusieurs technos que l’on apprends.
    Il y a vingt ans, les technos utilisées ne sont plus du tout celles utilisées aujourd’hui. Pareil pour les progiciels : SAP, SAGE, salesforces et tout ce qui s’en suit : qui s’en servira encore dans dix ou vingt ans? le monde évolue beaucoup trop vite pour qu’elles ne soient pas complètement évoluée, révolutionnées, à en croire que seuls les inventeurs du dit logiciels pourraient « « approximativement » » suivre l’évolution élément par élément.
    C’est d’ailleurs le reproche que beaucoup d’ingénieurs faisaient au milieu des années 2000 au Big Redmond (microsoft) : même leurs développeurs, en interne, se plaignaient de ne pas comprendre ce qui avait été programmé par leurs prédécesseurs sur les logiciels réalisés !

  2. Au contraire : soyons moyens en tout, soyons bons pour… adaptons nous !
    C’est ce que nos enseignants en RH nous martèlent à longueur de journée : les compétences transversales : gestion (management) de l’opérationnel, et surtout adaptation. Nul n’a d’intérêt à être expert en une seule science si c’est pour se retrouver démuni devant les autres disciplines !
    L’adaptation est la clé maitresse pour les nouveaux usages, selon ce qui est appris en entreprise, en France. Et l’expertise, n’est qu’éphémère ; expliquons le par un adage d’un gradé de l’armée française :
    «Notre armée possède de très bons équipements, mais pour chacun d’entre eux, à une quantité échantillonesque.»

Ce qui permet à la fois d’apprendre sur de nombreux segments et usages, mais surtout d’apprendre à s’adapter à chaque appareil et à ses spécificités. L’adaptation n’est elle pas la clé maitresse aux nombreux apprentissages de demain?

À vouloir être spécialistes en tout, c’est également à s’engouffrer dans le « « projet professionnel » », forme de tunnel qui vous lie(…gotte?) à uen voie tracée, sans la possibilité d’en changer facilement : une discipline peut vous ennuyer, voire vous dégouter (ou simplement décevoir) d’un métier, et la facilité d’en changer est un atout indéniable. Combien de reconversions en France chaque année?

L’envie de voir autre chose, au bout de quelques années, est naturellement vectrice de variation, de diversité dans l’activité : vendre une même expertise pendant vingt ans doit être sacrément synonyme d’œillères…

Passer des dizaines de milliers d’heures à étudier une spécialité de niche peut aussi être dangereux, car il suffit qu’elle n’intéresse plus personne, ou qu’elle évolue bien trop vite, et c’est le drame ; ou encore qu’elle attire trop de monde en quelques années, et c’est comme de nombreuses professions spécialisées, en Suisse, au Canada, ou d’autres pays riches, ou quasiment toutes les spécialités sont complètement saturées sur le marché du travail.

Et c’est pas comme si l’intelligence artificielle avait prévu de nous aider…

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