Mutation, être frontalière à Bâle

Bonjour à tous,
Une mutation à été proposée à mon mari pour aller vivre à la frontière, à Saint Louis. Je ne connais pas du tout cette région mais cela à l’air très joli, très nature.
J’ai 32 ans, nous avons 2 enfants en bas âge, je travaille dans le secteur du bien-être, je parle anglais mais pas un mot d’allemand. J’aime beaucoup découvrir de nouveaux endroits aussi ce projet m’intéresse bcp. cependant, je suis preneuse de tous conseils qui me permettraient de mieux comprendre la vie dans ce coin: intégration sociale et professionnelle si je ne parle pas allemand, les villes à préférer si on aime avoir accès rapidement aux commodités et un peu de charme :blush:, le quotidien du frontalier, points de vigilance, possibilité de travailler en tant qu’independant en à Bâle…
Merci pour votre aide ! Amelie

Bonjour,

Il y a certainement des endroits jolis, mais St Louis n’en fait nullement partie !
L’Allemand, si vous vous ne travaillez pas en Allemegne ni en Suisse germanophone n’est nullement indispensable.
Pour les courses et le shopping, de nombreux commerces outre-Rhin emploient des vendeurs/euses français(es.)
Et pour se promener à Bâle ou à Freiburg, l’Allemand n’est pas nécessaire.

Et du côté français…nous comprenons le français !

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bizarre, je pensais : côté francais nous sommes « alsaciens » mais bon :stuck_out_tongue_winking_eye: :wink:

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Mille mercis pour ton attention sans faille : ch’ai korriché ! :rofl:

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Bonjour Amélie,

J’ai moi même 32 ans, un enfant de 3 ans et je travaille en tant que frontalière à Bâle (en anglais, sans parler allemand). Nous habitons actuellement Colmar mais nous venons d’acheter une maison à Rixheim qui se trouve à 25mn de route de Bâle.
Nous avons préféré cette ville à Saint Louis (qui n’est pas super agréable à vivre je pense) car elle reste à bonne distance de la Suisse, l’Allemagne, Mulhouse et tous ses commerces, 1h de Strasbourg et il y a une gare dans la ville et l’aéroport pas loin. C’est une ville bien déservie par l’autoroute et il y a des écoles, une école de musique, des salles de sport, un cinéma, des crèches, des établissements scolaires jusqu’au collège. C’est une région vraiment sympa, il y a beaucoup de boulot et de choses à faire. On peut skier à 1h de route et il y a plein d’infrastructures pour les enfants. Du coup après avoir pas mal cherché le bon équilibre, je pense que rechercher vers Habsheim/Rixheim est un bon compromis. Personnellement je vais aller en train au travail et ça me prendra une vingtaine de minutes. Attention, à cause de tous les frontaliers qui s’installent, le prix de l’immobilier n’est pas donné, on a payé plus de 400k pour une maison avec 17 ahres de terrain et tout à refaire à l’intérieur, et il y a beaucoup de demande, il faut être au taquet pour visiter les premiers quand un bien vous plaît.
En revanche, être frontalier c’est vraiment génial, c’est un peu comme vivre la vie d’expat, travailler dans une autre langue avec des collègues d’un peu partout c’est chouette, et le salaire suisse, je n’en parle pas, vraiment le pied.
N’hésite pas à me contacter si jamais tu as d’autres questions ou que tu emménages dans la région, on pourra aller boire un café!
Bonne journée,
Anne

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Évitez St Louis, coût immobilier ridiculement élevé, réseau routier inadapté, performance scolaire médiocre, désert médical…

Je ne pense pas devenir très populaire avec ce post… Mais juste pour exprimer un autre avis sur la vie à St-Louis au Lysbuchel et centre, y vivant depuis 10+ ans avec 3 enfants actuellement au primaire, collège et lycée : tout est à portée de main et la famille fait une bonne partie de ses activités en vélo. La voiture est utile mais potentiellement optionnelle. Pour les enfants, il y a tous les clubs possibles sous la main, plus la médiathèque, la ludothèque, le cinéma, etc. Ils vont à l’école seuls à partir du primaire jusqu’au lycée. C’est plus pour les adultes que l’animation n’est pas toujours top, l’avenue de Bale n’ayant pas de vraies terrasses et les riverains de la place des Lys obligeant le Tyl à fermer tôt. Mais les premiers bars de Bales sont à 5 minutes de vélo (et gérables sans Allemand). D’ailleurs la zone ultra-frontalière côté Suisse se civilise doucement mais surement (Voltaplatz, Elys center, le futur quartier de la Lysbuchelstrasse et puis 3Land côté Huningue/Klybeck)
Côté enseignement, il y a une offre public et privée pour les plus jeunes, des collèges publiques moyens (voir moins pour Forlen. Pour du privé, Blotzheim ou Landser sont bien desservis), le lycée est excellent. Le bilinguisme est un bon moyen d’être dans des bonnes classes.
Le prix des logements est élevé, mais c’est un investissement plutôt rentable sur les dernières décades.
Bref, Saint-Louis mérite sa chance pour les familles. Pour les amateurs de campagne ou de belle ville, il y a le Sungau et Colmar, mais c’est plus loin. C’est un choix de vie…

Le fameux billinguisme… Inventé pour faire plaisir aux alsaciens, il fut très vite la chasse gardée de personnes nouvellement installées et persuadées de cet élitisme.
Résultat : des gamins qui ont cours à 50% dans une langue qu’ils ne maitrisent pas, avec des parents qui n’ont aucun moyen de les corriger ou de leur venir en aide. La cerise sur le pompon étant la fête de fin d’année avec des parents en extase devant leur bambin chantant en « allemand » que le spectateur avertit prend néamoins pour un mix de Norvégien et d’Islandais.
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