Vous racontez n’importe quoi. Evidemment que vous avez obtenu votre permis de travail vu que vous avez fait le demande le 7 mars.
Or la Suisse n’accepte plus de demande de nouveau permis de travail en Suisse depuis le 13 mars soit une semaine après que vous avez fait la demande. Donc depuis le 13 mars jusqu’au 15 juin, la Suisse ne délivre plus aucun permis de travail aux étrangers. Cette date du 15 juin risque d’être repoussé de plusieurs semaines/mois suivant les conditions sanitaires.
Dans ma boite sur Lausanne, mon patron a voulu recruter un EU, ça n’a pas été possible car plus aucun permis de travail n’est délivré pour les demandes datant après le 13 mars.
Voici la circulaire du conseil fédéral
Mise en œuvre de l’ordonnance 2 sur les mesures destinées à lutter contre le
coronavirus (ordonnance 2 COVID-19) et sur la procédure à l’entrée et à la sortie de l’espace Schengen
Madame, Monsieur,
Afin de préserver les capacités de la Suisse à faire face à l’épidémie de COVID-19 et, en
particulier, d’assurer les conditions permettant un approvisionnement suffisant de la population en soins et en produits thérapeutiques, le Conseil fédéral a imposé, le 13 mars 2020,
des restrictions d’entrée extraordinaires à la frontière avec l’Italie. Ces mesures sont détaillées dans la nouvelle ordonnance 2 COVID-19. Le 16 mars 2020, il a décidé d’étendre ces
restrictions à la France, à l’Allemagne et à l’Autriche, avec effet au 17 mars 2020 à 0 h 00.
Le 18 mars 2020, il a à nouveau étendu ces mesures, avec effet au 19 mars 2020 à 0 h 00,
cette fois à l’Espagne et à l’ensemble des États tiers situés en dehors de l’espace Schengen. Cette nouvelle disposition concerne notamment le Royaume-Uni, l’Irlande, la Bulgarie,
la Roumanie et Chypre. Enfin, le 25 mars 2020 à 0 h 00, les restrictions d’entrée ont été
étendues à tous les États Schengen restants, à l’exception de la Principauté du Liechtenstein.
Par ailleurs, le Conseil fédéral a décidé de suspendre provisoirement jusqu’au 15 juin 2020
la délivrance de visas Schengen et de visas nationaux dans tous les États tiers. Font exception les cas de rigueur et les cas d’intérêt public pour la Suisse.
En raison de la propagation du coronavirus, de nombreuses compagnies aériennes ont interrompu leurs activités sur certaines lignes. La durée de ces interruptions ne peut être estimée
à l’heure actuelle.
Les modifications apportées le 16 avril 2020 à la présente directive concernent en particulier
les cas de rigueur dans le domaine de l’entrée et la question des délais.
Et voici ce que dit le canton de Vaud
jusqu’à nouvel ordre, l’entrée en Suisse n’est autorisée qu’aux personnes de nationalité suisse et aux étrangers qui disposent déjà d’une autorisation de séjour dans notre pays ou d’une autorisation frontalière, conformément à l’article 3 lettre b de l’Ordonnance 2 COVID-19 du 13 mars 2020 (RS 818.101.24).
Les étrangers qui se trouvent dans une situation d’absolue nécessité et qui ont donc impérativement besoin d’entrer dans le pays peuvent être autorisés à entrer en Suisse dans l‘un des cas de figure suivants (art.3 lettre f de l’Ordonnance 2 COVID-19 du 13 mars 2020):
décès d’un membre de la famille proche vivant en Suisse (père, mère, frère, sœur, enfant) ;
poursuite d’un traitement médical commencé en Suisse et ne pouvant pas être reporté sans mettre en danger la vie de l’intéressé ;
conjoint et enfant(s) mineur(s) de nationalité étrangère d’un ressortissant suisse qui souhaitent rentrer en Suisse avec ce ressortissant suisse depuis leur lieu de domicile à l’étranger en raison de la situation actuelle (évacuation) ;
visites officielles urgentes résultant d’obligations internationales de la Suisse ;
membres d’équipage de moyens de transports publics (trains, bus, trams, vols réguliers et charters, vols sanitaires, etc.)
cela signifie qu’un contrat de travail n’est pas suffisant pour franchir la frontière en Suisse. Il faut être déjà en possession d’une autorisation de séjour (permis G, B, L, C) ou être au bénéfice d’une assurance d’autorisation des autorités cantonales. Actuellement, les autorités cantonales – qui sont compétentes pour statuer sur les cas individuels – ne sont pas en mesure de traiter des demandes en cours ou de nouvelles demandes d’autorisation/d’assurance d’autorisation de séjour, à moins que vous ne soyez actif dans un secteur d’importance majeure ( santé, maintenance des infrastructures, agriculture ) qui garantit la disponibilité des biens et des services essentiels à la population. Toutes les autres demandes qui ne répondent pas à cette condition sont actuellement suspendues jusqu’à la levée des mesures prises par le Conseil fédéral