Je travaille en milieu hospitalier (public) depuis plus de 15 ans, et j’aimerai vivre une nouvelle expérience professionnelle. Habitant proche de la frontière suisse (canton de Genève) je souhaiterai tenter ma chance sur Genève et pourquoi pas finir ma carrière professionnelle là bas.
Mon beau père étant lui même frontalier et ayant fait quasiment l’intégralité de sa carrière professionnelle en Suisse me dit que ça ne vaut plus le coup.
Pour lui, je suis trop vieux et je ne cotiserai pas assez longtemps en Suisse pour avoir une retraite convenable. Il me reste pourtant plus de vingt ans à travailler. Mon salaire sera évidemment plus élevé qu’en France mais au final j’aurai tout intérêt de continuer et finir ma carrière où je suis.
Toujours de son point de vue, je finirai avec une petite retraite française et une petite retraite suisse plutôt qu’une retraite à taux plein.
Je reste sceptique sur cette analyse, de part les reformes à venir et futures sur les retraites en France. Et même si je ne fais pas entièrement ma carrière en Suisse je me dis qu’avec un salaire 2 fois (voir plus) élevé que mon salaire français, travailler 20 ans en suisse serait l’équivalent de 40 ans en France donc ceci me permettrait d’épargner tout en pouvant en profiter un peu plus.
Qu’en pensez vous?
Quelqu’un peut il me faire un retour d’expérience?
Vers qui je pourrais demander conseil ou pour faire une simulation?
Retraite de base premier pilier
20 ans de travail 50 * 20 = CHF 1000 par mois
Retraite 2 eme pilier, en 20 ans, pouvez accumuler entre 200 et 400 kCHF…de capital avec l’aide de l’employeur…
Avec 200kCHF, taux de conversion 6.8% rente annuelle13,6kCHF soit 1133 CHF mensuel
Avec 400 kCHF, le double…
Si vous ne travaillez plus en Suisse au moment de prendre la retraite Suisse, pas de sortie en rente possible, donc vous éclusez le capital à la vitesse que vous choisissez…
Dans TOUS les cas, c’est plus interessant qu’en France oú vous récoltez des points confettis qui vaudront plus rien après les réformes Macron.
Vous aurez après 20 ans au moins CHF 2100 mensuel quasi assuré…
Et un crash façon Grèce n’est pas à exclure en France, avec division des retraites par 2 ou 3 , vu que le pays vit à crédit, on emprunte pour payer les rentes…
Alors qu’en Suisse, stabilité politique, législative et endettement et dépenses publiques contenues, le choix est vite fait.
Quand à la partie Française de la rente, ce sera probablement plus avantageux d’y renoncer, évitant ainsi la taxation de la rente Suisse et ouvrant la possibilité à la retraite d’être assuré LAMal avec possibilité de soins en Suisse quand le système Français sera écroulé façon Cuba de Castro et qu’il restera que le privé pour ceux qui pourront payer…
Si j’ai bien compris, pour vous il ne serait pas trop tard et je n’y serai pas perdant, au contraire, voir même ce serait plus sûr.
Il y a des éléments de votre réponse que je souhaiterai que vous développiez.
« Retraite 2 eme pilier, en 20 ans, pouvez accumuler entre 200 et 400 kCHF…de capital avec l’aide de l’employeur… »
C’est une cotisation prélevée sur salaire que vous déterminez ou c’est votre employeur qui la fixe?
Lors d’un entretien le salaire évoqué est brut ou net? du brut au net combien faut il déduire? Le taux dépend du capital de ce deuxième pilier?
« Si vous ne travaillez plus en Suisse au moment de prendre la retraite Suisse, pas de sortie en rente possible, donc vous éclusez le capital à la vitesse que vous choisissez… »
Cad, si je travaille jusqu’à l’âge de la retraite je touche une rente à vie? Mais si je trépasse 2 ans après ma prise de retraite comment ça se passe? ma famille bénéficie du deuxième pilier?
Si je ne travaille plus en Suisse au moment de prendre la retraite, je touche la somme (<200kCHF) capitalisée pour le deuxième pilier en un virement? A 65 ans?
« Quand à la partie Française de la rente, ce sera probablement plus avantageux d’y renoncer, évitant ainsi la taxation de la rente Suisse et ouvrant la possibilité à la retraite d’être assuré LAMal »
15 ans cela représente sûrement pas grand chose mais quand même y renoncer! C’est 15 ans de boulot dont je leur ferai (pas) cadeau…
Quand à la possibilité d’être assuré et de se faire soigner en Suisse mais si vous décidez de profiter de votre retraite dans une région non frontalière?
Ce n’est pas encore limpide pour moi mais ça le mérite d’être développé.
Cependant je retiens une phrase,
« Le revenu à la retraite est généralement insuffisant surtout si vous n’avez pas cotisé toute votre carrière (40 ans) ou si vous avez débloqué une partie de votre pilier avant la retraite »
D’Où mon sujet de discussion, est ce que partir travailler en suisse à 40 ans après avoir travailler plus de 15 ans en France peut valoir le coup et est ce que je peux espérer améliorer ma pension retraite?
il y a des mécanismes supplémentaires qui existent pour palier à une cotisation insuffisante: le 3e pilier (bancaire ou assurance), c’est plus ou moins l’équivalent du PERP.
Au delà de l’aspect retraite je vous engages à voir les possibilités de travail sur le canton de Genève qui ne sont pas optimal pour les frontaliers.
Il est important de préciser que vous serez sur Genève, donc impôts à la source.
Car, contrairement à nos amis Alsaciens, vous pourrez déduire de votre revenu imposable à Genève vos cotisations sur un 3e pilier (bancaire, car un frontalier n’a plus accès aux assuranciels) et les cotisations de rattrapage sur le 2e pilier (cotisations manquantes).
Donc, vous pouvez surcotiser et bénéficier d’une réduction d’impôts.
Le manque sur le 3e pilier n’est pas rattrapable retroactivement, alors qu’il l’est sur le 2e pilier.
Les banques ont créé des fonds d’investissement sur lesquels on peut placer les fonds du 3e pilier (différentes formules existent avec plus ou moins d’obligataire et d’actions).
Autre avantage, il rentre dans la fortune pour réduire les frais mensuels appliquées aux frontaliers.
Bref, tout dépend du revenu et de l’attrait au risque.
« je vous engages à voir les possibilités de travail sur le canton de Genève qui ne sont pas optimal pour les frontaliers. »
Vous faites référence au marché de l’emplois ou à un autre aspect du travail pour les frontaliers.
Car oui, sur le canton de Genève les postes dans ma branche ne sont pas légion et encore plus si vous ciblez le secteur public. Plus, toutes les démarches administratives que vous devez entreprendre pour faire reconnaître vos diplômes qui ont également un coût dissuasif compte tenu du marché de l’emplois. Exigence qui me semble n’est pas demandée dans le canton de Vaud ou du Valais pour prendre les cantons les plus proches de la Haute Savoie.
Je fait référence au marché du travail, sur Genève en tant qu’infirmier c’est compliqué. J’ai un collègue nouvellement embauché qui est frontalier. Ça faisait 5 ans qu’il travaillait sur Genève en tant qu’intérimaire. Et apparemment les missions sont de plus en plus au compte-goutte.
Quand j’ai fait les démarches pour le diplôme etc il m’en avait coûter 1000chf.
Pour le droit de pratique par contre j’avais ouïe-dire que sur VD ou VS il n’était pas obligatoire, à confirmer.
Bonsoir
je commence à préparer ma retraite…Il me manque pas mal de trimestres en France
je bosse depuis peu en Suisse et depuis 3 ans j ai commencé à cotiser (max 20% de mes revenus) sur le second pilier en plus de ce qui est prélévé mensuellement.
est ce une bonne idée si je ne bosse que dix ans en Suisse ?
je viens de revenir en France ( jétais en Suisse et j ai cotisé aussi sur le 3eme pilier)
je peux aussi ouvrir un compte PIRE (placement retraite) en France?
je découvre
merci
je vais prendre RDV pour qu on m explique
mais j espere avoir des infos sur ce forum pour pouvoir poser les bonnes questions
et comprendre un peu plus le sujet
merci de votre compréhension
cordialement