Tout d’abord la cotisation CMU va déduire le salaire français donc le divorce ne changera rien au montant cotisé.
Ensuite je pense que vous sous-estimez très largement les démarches et le coût d’un divorce !
Même avec un divorce par consentement mutuel il y aura des frais de justice, d’autant plus que vous êtes propriétaires, donc il y aura des éléments de « fortune » qui rentreront en compte, en plus des éléments juridiques.
Le juge souhaitera aussi équilibrer les revenus des ex-conjoints, donc le travailleur frontalier pourra se retrouver condamné à verser une compensation à l’autre conjoint. Si cela n’a pas d’impact dans votre budget au quotidien car vous ne la verserez pas réellement, cela complique les choses en terme fiscal (l’un paiera beaucoup moins d’impôts, l’autre beaucoup plus).
Enfin, ne sous-estimez pas les risques, aujourd’hui vous vous « protégez » mutuellement de part votre mariage, demain, même si vous souhaitez que votre conjoint soit votre héritier principal, il y aura des frais et des complications en cas de succession.
Et pour finir, puisqu’il faut tout envisager, dans le cas où votre union aboutit réellement à une séparation, le risque me semble élevé… le conjoint qui aurait par exemple jamais perçu la compensation pourrait alors demander une rectification… l’arrangement se retrouverai étalé devant la justice…
Tout ça pour dire qu’au final, quand on fait le calcul en prenant en compte tous les éléments, je ne connais personne qui a divorcé pour réduire ses impôts, et que cela me semble un très mauvais calcul.
(et pour rejoindre l’avis de jpm ci-dessus, je vous invite à refaire vos calculs, car en effet, il me semble bizarre qu’un couple marié paye plus d’impôts que 2 célibataires, vous avez bien demandé la rectification de votre imposition ?)