Le CDTF vient de nous annoncer que les recours à l’amiable auprès de la cpam sont refusés. Les suites judiciaires pourraient maintenant s’étaler sur plusieurs mois avec une précarité de soins qui pourrait encore
s’aggraver pour des centaines de frontaliers.
Je reviens ainsi sur mon post précédant concernant l’idée d’un collectif dans l’optique de rassembler et donner la parole aux frontaliers bloqués dans un défaut de soins et une double cotisation illégale. Il devient nécessaire de dénoncer le fait que la cpam est directement responsable de ce chaos absurde et dangereux.
Que penseriez-vous d’élaborer une pétition de frontaliers que l’on pourrait nommer : « CMU : les frontaliers en réel danger ».
Ce serait gratuit et l’effet « viral » que présente ce procédé pourrait être intéressant à exploiter dans le contexte des prochaines régionales. Il s’agirait d’expliquer à la lumière de tous - avec nos mots - le caractère illégal, immoral et dangereux du comportement de nos instances dirigeantes. En effet, ce Gouvernement est prêt à risquer la santé des citoyens en les laissant mariner dans en réel danger médical et budgétaire, et cela pour assouvir une boulimie financière sans limite.
Il s’agirait de dénoncer :
- Le danger patent relatif à la qualité de nossoins et à l’accès aux urgences. Nous pourrions réserver le droit de poursuivre les responsables de ce blocus en cas d’accident mettant en cause la santé ou la vie de frontaliers en impossibilité de se soigner rapidement.
- Une double cotisation financièrement ingérable pour les frontaliers qui pour certains sont déjà engagés dans des frais de construction,… Pour sortir de cette ornière, un certain nombre de ceux-ci pourraient être obligés de rejoindre le camp des chômeurs français, à prendre des retraites plus tôt, à résider en Suisse,….
- Une gestion absurde, tyrannique et immature de ce dossier. La rigidité et l’arrogance de haut-fonctionnaires de la cpam - souvent bien plus « nantis » que le simple travailleur frontalier - sont scandaleuses. Ils utilisent la bassesse du chantage « au soin et à la double cotisation » pour nous obliger à courber l’échine et pour nous punir d’avoir opté pour la LaMal. C’est une méthode tyrannique et obséquieuse digne d’un autre âge.
- Un comportement indigne du gouvernement français vis-à-vis de la Suisse, qui en piétinant les accords bilatéraux de façon aussi honteuse et brutale, met tous les travailleurs frontaliers dans une position difficile. L’état français ne manifeste pour l’état fédéral aucune reconnaissance pour sa contribution directe au dynamisme de l’emploi et de la consommation en Alsace, ni pour les recettes fiscales que le monde des frontaliers génère dans notre région. A se demander s’il ne marche pas à l’envers en essayant de casser cette belle machine transfrontalière.
- Le Ministère de la santé qui se cache derrière une fausse neutralité, et qui laisse à la cpam le soin de jouer son levier/fusible. Leur irresponsabilité respective et leur acharnement comptable aboutissent à une déshumanisation des citoyens qui sont ainsi réduits à des pions dans un jeu pervers.
Ce sont des considérations importantes à prendre en compte dans un contexte régional qui aurait bien plus besoins d’intelligence et de respect, que de dirigeants obtus et incompétents à la tête de nos départements. Pensons-y sérieusement pour les prochaines régionales car le problème va aller au-delà du simple problème des frontaliers. Cela nous concerne tous.
Nous demandons donc instamment l’arrêt de cette prise en otage de citoyens français en rétablissant le droit d’option (CMU/LaMal) afin que les frontaliers puissent choisit légalement et en toute connaissance leur assurance, puissent enfin se faire soigner en France dignement et sans les inquiétudes liées aux préjudices financiers de la double cotisation.
Il en va de l’avenir des citoyens, des frontaliers et de l’Alsace
Voici en vrac des idées pour élaborer un corps de texte – évidemment à remanier - en considérant que cela n’attirera peut-être pas des milliers de signatures et de commentaires, mais nous nous sentirons moins seuls dans le paysage des procédures, et puis qui n’essaye rien n’a rien.
Elle pourrait aussi avoir une vocation informative pour les non-frontaliers qui nous voient souvent comme des privilégiés, et de ce coté aussi, l’état ne fait rien pour arranger les choses (diviser pour mieux régner…).
Cette pétition serait donc un complément à d’autres procédures. On en connait tous l’impact politique lorsqu’elle touche les couches populaires, c’est-à-dire l’électorat.
Penser vous qu’on pourrait la mettre en ligne au nom du forum des frontaliers ?
Est-il judicieux de créer un nouveau sujet sur le forum ?
Il serait nécessaire qu’on soit tous d’accord pour letitre, le texte, et la forme…