Pour bien choisir entre LAMAL et CMU, il faudrait pouvoir comparer la cotisation annuelle des deux prestataires;
Pour la LAMAL, c’est clair, le tarif est indiqué (même si on n’est pas à l’abri d’une augmentation d’un an à l’autre …)
Pour la CMU, suivant le site sur lequel on va, je calcule et je ne trouve jamais le même chiffre. Alors, je suis allé à la source, sur le site de l’URSAAF, où un simulateur était à disposition. Et sur ce site officiel, sur lequel on ne devait rentrer que le revenu net et le RFR (qui ne servait qu’à un éventuel contrôle, d’après ce site URSAAF), la cotisation qui m’était indiquée était NETTEMENT plus importante que sur les autres sites.
Et d’un seul coup, le simulateur CMU pour les frontaliers n’est plus disponible !
Oh, coquin de sort ! En panne juste au mauvais moment !!! Dommage, vraiment dommage, ça aurait pu nous aider à faire notre choix…
Moi, ce que je crois, c’est qu’on ne nous dit pas tout : pourquoi en prenant mon revenu net et en enlevant 9534 euros, puis en appliquant 6 % ou 8 % suivant le cas, je tombe bien plus bas que ce que l’URSAAF calcule. Alors de deux choses l’une : ou l’URSAAF ne sait pas calculer les cotisations CMU, ou chacun des sites (avec son propre chiffre) a raison. Troisième possibilité : je suis vraiment en dessous de tout, je n’y comprends rien : c’est bien possible!
Qui peut me répondre? Qui sait avec certitude comment calculer la cotisation CMU ?
Sur l’article de l’Alsace du 22 mai 2015, annonçant que les frontaliers échappent à la CSG (pendant combien de temps, ça n’était pas précisé…), on dit que « la cotisation est fixée en 2015 à 6 % du salaire fiscal de référence après un abattement de 6501 € ». Tiens, on m’avait toujours parlé de 9534 € ?! D’où ça sort ce chiffre ???
Franchement, j’en ai marre !
Bravo madame Touraine, vous avez foutu un beau b.rdel !
Moi je me fait LAMAL! Si c’est plus cher en Suisse, eh bien tant pis pour moi, mais tant pis pour la France aussi, déjà que mes cotisations maladies profiteront aux Suisses, et si en plus c’est plus cher, eh bien, je dépenserai moins en France.
Un beau cas d’école : comment en refusant de dialoguer et d’être intelligent on en arrive à un veritable fiasco. Bravo, bravo, bravo : vive la France !