Quelle est la manière la plus économique et sûre de transférer ses Francs Suisse sur un compte en Euros

Ou as-tu vu 100€ d’économies par mois ? Qui a dit cela ?
:crazy_face: :scream:

Powerchip
as tu fait l’essai de transfert de CHF revolut vers CIC (CHF avec IBAN FR) pour ton prêt en devise car je suis dans le même cas mais au crédit mutuel? as tu eu des frais?
J’ai beaucoup d’interêt pour TW et revolut (merci à@Sli74) surtout suite à ce courrier que j’ai recu du Crédit mutuel:

« vous êtes actuellement titulaires du service de Rapatriement Transfrontalier (RTF) Suisse. Nous vous informons que ce service va être remplacé prochainement par le service de Rapatriement des Salaires et Pensions Frontaliers (RSPF) Suisse, ce qui impliquera pour vous l’ouverture d’un compte en CHF dédié au CIC SUISSE. Ce service permettra uniquement de recevoir un salaire / pension, mais ne permettra plus de faire des transferts de compte comme vous le faites aujourd’hui.
Tant que c’est un virement d’un organisme liée à l’emploi / santé / allocations, c’est autorisé. Seuls les virements provenant d’un autre compte en Suisse (de votre compte UBS au CM) sont désormais interdit.
Deux possibilités :
Vous conservez notre service d’IBAN CHF mais avec domiciliation de salaire
Vous supprimez ce service, et vous devrez faire des virements CHF avec l’IBAN FR de votre compte, ce qui engendra des frais ici de réception (environ 8€ convertis en CHF / opération) + éventuellement dans votre banque en Suisse (voir avec eux). »

celà veut dire que je suis obligé de domicilié mon salaire au crédit mutuel (les malins) et que je suis obligé de faire mon change avec eux, sauf si vous avez des solutions pour je transfert des chf sans frais ,pour mon prêt en devises sur le compte CHF avec iban FR.
Merci d’avance pour vos réponses.

C’est juste affiché sur leur site sur la page d’accueil et je trouve pas ça très honnête…

Bonjour,

@alex72 J’ai reçu ma carte Wise hier et la Revolut, aujourd’hui, il faut encore que je les actives, étant un peu bloqué du dos je ne sors pas trop ces jours, ce sera pour la fin de semaine, j’espère jeudi, sinon ce sera lundi
Vous au moins vous avez eu un courrier qui vous informais des changements, moi je les découvre
J’ai déjà mis un peu de sous sur Wise pour les tests
Autre solution, que j’ai du faire en urgence la semaine passé, c’est déposé en agence le cash sur le compte CHF

@jibego
cela s’explique mieux, c’est un transfert d’argent Wise avec conversion
Wise n’est pas avantageux sur le change, c’est juste pour envoyer des CHF sans frais dans Revolut
Ensuite comme toutes les personnes ci-dessus l’on indiqué, Revolut est la plus avantageuse des solutions pour le change
aujourd’hui 15h50 1.0914 ce qui pour 3000CHF donnerai 2748.50 €, c’est très proche de ce que donne xe.com 2747.55€

Perso, j’avais fait la comparaison en début d’année entre transférer des CHF en EUR via le CIC et le faire au même moment avec Revolut.
J’avais obtenu une différence sur le taux de change de 0.01 → donc pas négligeable quand même :slightly_smiling_face:

Ok je vais tester Revolut, mais j’ai encore une question. Est-ce que c’est problématique de virer une somme importante (40k) de mon compte CHF CIC vers le compte CHF Revolut avec l’IBAN en LTxxxxxx ?

Je sais que ma banque va me facturer des frais de virement international (d’ailleurs vous savez combien ?), mais Revolut va t’il accepter autant d’argent d’un coup ?

Bonjour je vous mets ça ici, ça arrivera bientôt et ça pourrait être intéressant pour nous. (Le sujet semble être le bitcoin mais ce n’est pas notre sujet, ici c’est comment une Star up met au point une solution qui nous intéresse en utilisant le réseau Btc)

Tout savoir sur Strike, l’application la plus révolutionnaire de l’univers Bitcoin

Comment une start-up de Chicago est en train de développer un outil qui pourrait démocratiser Bitcoin à l’échelle mondiale (sans que vous vous en rendiez compte).

Qu’est-ce que Strike ?

Strike est une application mobile développée par la start-up américaine Zap. Elle se présente comme une néo-banque dont la fonction principale est d’envoyer des fonds partout dans le monde en s’appuyant sur le réseau Bitcoin pour faciliter les règlements. En surface, l’utilisateur ne voit aucun Bitcoin, seulement des devises traditionnelles. On envoie des euros à quelqu’un qui recevra des dollars, par exemple. Sans frais et instantanément.

Strike accomplit la même fonction que la populaire application française Lydia, sauf qu’elle fonctionne grâce à l’infrastructure sans frontière du Bitcoin.

“L’ingéniosité du système permet de résoudre tout un tas de problèmes dans le monde du paiement grâce au Bitcoin, sauf que l’utilisateur n’a pas conscience de s’en servir”, résume Guillaume Girard, research intern pour le fonds de gestion américain Galaxy Digital. La start-up est soutenue financièrement par Visa dans le cadre de son programme Fast Track. Ce dernier recense les fintechs les plus prometteuses aux yeux du géant du paiement.

Comment ça fonctionne techniquement ?

Strike exploite les fonctionnalités de Lightning Network (LN). Cette surcouche du réseau Bitcoin permet de s’affranchir des capacités limitées de ce dernier afin de démultiplier son usage.

Grâce à cet outil, il est possible de traiter une infinité de transactions instantanément contre trois à cinq par seconde sur Bitcoin. Il permet également de réaliser des paiements instantanés (alors qu’il faut attendre 10 minutes au minimum sur le réseau principal) et ses frais de transaction sont extrêmement faibles (0,00000001 bitcoin, soit 0,00026 euro, contre l’équivalent de plusieurs dollars sur le réseau principal).

Avec LN, Strike permet théoriquement de “streamer” de l’argent : on peut envoyer des fonds à quelqu’un en flux continu si on le désire.

Lightning Network est la brique qui permet à Bitcoin de traiter des micro-transactions à l’échelle mondiale. Elle est développée depuis 2015, mais souffrait jusqu’à présent de sa complexité. La grande réussite de Strike, c’est de la rendre invisible dans l’usage. “L’application n’est pas très technologique en soi ”, souligne Guillaume Girard, “sa grande réussite est de faire tout fonctionner simplement”.

Exemple d’un paiement sur Strike :

“Si je souhaite envoyer 20 euros aux États-Unis, Strike va prendre la somme sur mon compte, acheter l’équivalent en Bitcoin, les envoyer de l’autre côté de l’Atlantique via Lightning, les revendre contre des dollars sur place et créditer le compte du bénéficiaire”, explique Paul ADW, un Français proche de l’équipe de développement qui utilise déjà l’application. “Strike exploite Bitcoin pour son réseau, plutôt que pour l’actif en lui-même”, précise-t-il.

Strike a besoin d’une grande quantité de Bitcoin pour assurer la fluidité du système. À cette fin, la start-up a signé en janvier dernier un partenariat avec la plateforme d’échange américaine Bittrex pour assurer la liquidité.

En quoi Strike change-t-il quelque chose ?

C’est beaucoup plus rapide qu’un virement international traditionnel. Si vous n’avez jamais essayé d’envoyer des fonds hors d’Europe, sachez qu’il faut parfois compter plus d’une semaine et s’acquitter de frais compris entre 15 et 70 euros en moyenne. L’addition peut encore grimper en utilisant des services comme Western Union.

PayPal permet d’aller plus vite et de payer moins cher, mais il est nécessaire de régler entre 1,99 et 3,99 euros pour des virements internationaux. Il faut également que le bénéficiaire soit capable de lier un compte bancaire à son compte PayPal. Avec Strike, on peut commencer à recevoir des fonds en fournissant seulement un e-mail et un numéro de téléphone (en étant limité à 1000 dollars de dépôts par semaine).

“Strike permet aux milliards d’êtres humains qui n’ont pas de compte en banque de pouvoir en avoir un gratuitement et d’accéder aux marchés mondiaux”, déclare Paul ADW. “La promesse initiale de Bitcoin qui était de «bancariser les non-bancarisés» peut désormais être tenue”, souligne-t-il.

Quels sont ses différents cas d’usage ?

Strike met principalement en avant la possibilité d’envoyer des fonds à l’étranger, notamment dans le cadre de remittances. C’est-à-dire lorsque des expatriés envoient à leurs proches restés au pays une partie de leur salaire. Cette pratique est très répandue dans les différentes diasporas sud-américaines installées aux États-Unis, ou africaines dans le cas de l’Europe. Souvent, les bénéficiaires n’ont pas de compte bancaire, mais ont accès à Internet sur leur smartphone.

“Cela fait économiser des frais très importants qui sont généralement facturés par Western Union, MoneyGram et consorts”, déclare Paul ADW. Selon lui, “on peut envoyer gratuitement de l’argent à l’étranger et personne n’a besoin de faire la queue à un guichet pour le récupérer, tout se passe sur son téléphone”.

Strike vise également les commerçants du monde entier qui pourraient bénéficier d’un système de paiement très avantageux. En utilisant l’application, ils peuvent ainsi accepter toutes les monnaies du monde (dont Bitcoin) instantanément et recevoir le paiement dans la devise de leur choix. “Cela leur permet de ne plus dépendre de Visa ou Mastercard, qui prélèvent d’importantes commissions sur chaque achat par carte”, poursuit Guillaume Girard.

Enfin, “Strike a les moyens de révolutionner le marché de la négociation de devises”, souligne cet expert. “Un trader pourrait par exemple utiliser le service pour changer des euros en dollars et les envoyer instantanément dans le pays de son choix". Une telle opération dans le circuit traditionnel nécessite de passer par pléthore d’intermédiaires.

Quid du risque de volatilité ?

Les clients n’ont pas à se soucier de la variation du cours, c’est Strike qui prend le risque à sa charge.

“En travaillant avec Bittrex, ils absorbent des volumes très importants qui leur permettent d’acheter et vendre instantanément pour couvrir leurs entrées et leurs sorties sans que la variation du cours ne les touche”, précise Paul ADW.

Mais le risque zéro n’existe pas, prévient Guillaume Girard : “S’ils exécutent mal leur stratégie au moment où Bitcoin perd 50%, alors ils s’exposent à devoir 50% de plus à leurs clients”.

Quel est le modèle économique ?

“C’est un secret bien gardé, mais ils doivent probablement gagner de l’argent grâce aux différents ordres passés par les clients sur leur plateforme”, indique Guillaume Girard. “À l’instar des applications de trading comme Robinhood, ils les vendent à des bureaux de vente de gré à gré (OTC), ce qui me fait dire que la start-up s’apparente à une société de trading même si personne ne le voit”.

Le produit est encore balbutiant, néanmoins “on peut également imaginer qu’en tant que processeur de paiement, leur modèle économique pourrait aussi se rapprocher de Visa ou Mastercard qui prélèvent des commissions aux commerçants utilisant leurs services”, complète Gilles Cadignan, cofondateur de Woleet, une start-up française qui s’appuie sur le protocole Bitcoin pour établir des signatures électroniques.

Qui est son fondateur Jack Mallers ?

“C’est un entrepreneur issu de la finance traditionnelle, mais pour le comprendre, il faut regarder l’histoire de sa famille qui est à la tête d’un commerce de vente de cannabis au Colorado”, remémore Guillaume Girard. Cet État américain est devenu en 2012 le tout premier aux États-Unis à légaliser le cannabis à usage récréatif. Les commerces locaux créés dans la foulée ont rencontré d’énormes difficultés pour ouvrir des comptes bancaires professionnels car l’activité était encore illégale au niveau fédéral.

“Il s’est rapidement intéressé au Bitcoin, tout en se posant une question fondamentale : comment y amener le maximum de gens simplement ?”, poursuit-il. “Cela l’a conduit à suivre les développements du Lightning Network, en essayant de résoudre les problèmes d’interopérabilité entre Bitcoin et le système financier traditionnel. C’est quelqu’un de très respecté dans l’écosystème”, déclare Guillaume Girard. “Grâce à ses travaux, il rend Bitcoin utile à l’humanité entière”, témoigne de son côté Paul ADW.

Le patron de 27 ans se distingue par une attitude nonchalante, la plupart du temps vêtu d’un sweat à capuche, ce qui contribue à sa popularité dans le milieu. “Malgré cette image, il a signé un partenariat avec Visa et fait partie de ceux qui ont convaincu Michael Saylor et MicroStrategy d’investir dans le Bitcoin”, rappelle Guillaume Girard. Cette entreprise est désormais celle qui détient le plus de bitcoins dans le monde (92.079 unités, soit 2,5 milliards d’euros).

Pourquoi Strike s’est-il lancé au Salvador ?

“Notre décision d’entrer au Salvador en tant que premier marché non-américain était intentionnelle. L’une des opportunités qui nous intéressent le plus chez Strike est notre capacité à fournir des outils financiers aux marchés émergents. C’est le sixième pays à recevoir le plus de fonds en provenance des États-Unis”, a déclaré en mars dernier Jack Mallers au moment du lancement local. L’entrepreneur a joué un rôle actif dans la nouvelle politique pro-Bitcoin du gouvernement.

Le Salvador a voté mercredi un projet de loi lui offrant un statut de monnaie légale. Théoriquement, il sera possible de payer avec partout. C’est une première mondiale. Ce pays d’Amérique centrale a une très faible inclusion financière (30% de ses habitants ne détiennent pas de compte bancaire) et il n’a pas de monnaie propre. Il utilise le dollar américain dans le cadre de ses échanges.

“Environ 21% du PIB du Salvador est généré par les fonds envoyés par les expatriés”, indique Guillaume Girard. “Les frais sont particulièrement élevés et ce type d’opération présente un risque pour ceux qui vont retirer leurs fonds dans des bureaux physiques”, souligne-t-il. “Avec Strike, ils peuvent recevoir l’argent sans frais sur leur smartphone sans craindre pour leur sécurité”.

À quand en Europe ?

Selon nos informations, les rampes de paiement euro-bitcoin sont déjà fonctionnelles, mais n’ont pas encore été implémentées dans l’application. Une fois celle-ci lancée, elle rapidement pouvoir proposer le virement instantané pour charger son compte Strike depuis son compte bancaire.

La réglementation européenne empêche encore Zap de lancer son service.

Quelles sont ses limites ?

“La raison de son indisponibilité en Europe est 100% réglementaire et tourne majoritairement autour du KYC”, indique Guillaume Girard. “Ils ont réussi à obtenir une procédure allégée aux États-Unis (numéro de téléphone et e-mail), mais l’Europe semble freiner pour offrir le même traitement”.

“Strike demande une liaison directe avec le compte en banque de l’utilisateur comme toutes les applications du genre, il leur faut donc surmonter toutes les procédures de conformité nécessaires pour y arriver”, ajoute Gilles Cadignan. Cela passe notamment par une vérification complète de l’identité des utilisateurs.

“Une autre limite pourrait être celle de la capacité du réseau Lightning en fonction du volume de transactions à traiter”, insiste Paul ADW. En effet, ce réseau secondaire peut théoriquement traiter des millions de transactions par seconde, mais n’a jamais eu l’occasion d’être testé sur de telles capacités en conditions réelles.

“C’est pour cela que l’entreprise ouvre le service de manière progressive, afin d’assurer une montée en capacité stable et cohérente avec le nombre d’utilisateurs”, souligne Paul ADW.

Bonjour,
C’est intéressant, mais ça ne va pas faire plaisir à Tracfin :slight_smile: Niveau tracabilité ça ne doit pas être terrible :wink: Sinon la surcouche au réseau BTC me fait penser au principe des dark pools pour la négociation des actions.

Voila pour la suite des tests

J’avais mis en début de semaine 100CHF sur Wise

Aujourd’hui

  • Cartes (Wise+Revout) activées
  • Sur Revolut CHF : ajouter de l’argent, j’ai mis 60CHF avec la carte Wise, instantané
  • Sur Revolut CHF : transfert 30CHF sur CIC CHF avec IBAN en FR, donc paiement international, instantané, pour l’instant aucun frais visible côté CIC, ceux de Revolut sont compris dans l’abonnement (1 par mois)
  • Sur Revolut : change des 30CHF restant en EUR, instantané
  • Sur Revolut EUR : transfert 30EUR au CIC EUR, instantané

Reste à voir si le CIC va me mettre des frais ou pas pour le paiement international
Si je tente un autre envoi international depuis Revolut, j’ai maintenant des frais

A suivre

En mettant les frais à la charge du bénéficiaire (Revolut), j’en ai eu pour 18-19chf.
J’ai fait un virement de 30k, c’est passé sans problème. Converti ce matin en EUR et renvoyé au CIC, c’est arrivé 3 min après :slight_smile:

Bonjour à tous,

Pour ma part mon employeur va me virer une petite partie de mon salaire en CHF directement sur mon compte REVOLUT, juste pour voir si il y a des frais ou non, si ça passe je pourrais esquiver UBS et WISE.
Retour d’expérience à la fin du mois :sweat_smile:

1 « J'aime »

Hello,

Petite question, est-ce que REVOLUT ont changé leur conditions dernièrement ? J’ai un plafond pour le compte classique gratuit de 1000€ contre 6000€ vu sur le forum ? (cf photo ci-dessous)

Bonjour,
Oui en août/septembre dernier si ma mémoire est bonne. Mais l’abonnement annuel pour ne plus avoir de plafond reste assez cheap (82€ par an).

Bonjour,
Concernant le compte WISE, faut-il indiquer être résident français ou suisse ?

Ca depend si vous habitez en Suisse ou en France. Logique

Ma question est en ouvrant un compte wise avec une adresse française pas de problème de faire des transferts en CHF ?

Pas de limitation sur les devises gérées par wise

Non pas de problème du moment que vous pouvez prouver l’origine des fonds, c’est tout à fait légal et le principe de WISE, Revolut, etc

Quelqu’un a testé la banque yuh ?
Ça peut remplacer la bcge / ubs pour recevoir son salaire et payer la lamal ?
Merci !

Je viens de créer un compte sur Yuh. Ca semble fonctionner par contre, il est mentionné dans les conditions tarifaires qu’il y a 4.- de frais par virement vers un compte étranger. Du coup, si vous faites le change avec Revolut, il faudra prendre en compte ces frais.