Salaire développeur back end confirmé (un peu plus de 5 ans d XP)

Bonjour,

J’ai l’intention prochainement d’entrer sur le marché Suisse et j’ai des propositions gravitant autour de 115k CHF annuel via des sociétés de services.

Mon optique est d’avoir une première xp sur le marché Suisse dans mon métier pour mieux m’implanter et dans un premier temps j’envisage d’être frontalier dans la région de Génève.

Le salaire proposé est il cohérent avec mon métier ?

Merci d’avance

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Hmm.
Il nous faudrait un peu plus de détails!
Age? Expérience. Domaine?
https://fr.glassdoor.ch/index.htm?countryPickerRedirect=true
est un bon début.
Le domaine bancaire préfère les résidents suisses.

Un peu plus de 30 ans.
6 ans d’XP.
La mission est dans le domaine public mais à long terme j’envisage d’autres secteurs d’activité qui souvent requiert la résidence. J’envisage d’être frontalier juste dans un premier temps histoire de me stabiliser.

Oui c’est franchement un bon salaire.
Si vous venez sans enfant vous augmenterez votre niveau de vie.
Bonne installation

En effet sans enfant. Après on m’a dit que dans un premier temps, je devrai être dans un Airbnb tant c’est dur de trouver un logement, j’espère que malgré ça, je m’y retrouverai financièrement :confused:

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Pourquoi ? Je ne crie pas mon salaire sur tous les toits.

Vous pensez à quelles expériences négatives précises ? Si je pose la question sur ce forum c’est pour éviter de faire des mauvais choix.

Dans le sens ou les frontaliers peuvent être, à tort ou à raison, considérés comme des opportunistes ne souhaitant pas s’intégrer, ou des pingres qui ne dépensent rien dans le pays qui les « nourrit », ou parfois les deux. En réalité, une petite partie des frontaliers sont vraiment comme ca et pénalise l’image de tous les autres. Ce n’est pas forcément un problème pour les métiers à faibles qualifications car la rémunération est de toute manière trop faible pour être résident. Par contre, dans ton cas, et surtout si tu as des projets futurs d’expatriation, il pourrait être intéressant de songer a directement sauter le pas, tes financent le permettant largement, et viendra par ailleurs de paire avec une qualité de vie supérieure. Tu éviteras le stress des bouchons, les remarques désobligeantes (comme, de manière provocative, la mienne), et t’offriras aussi de meilleures perspectives d’évolution sur le sol Suisse.

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Après je compte faire des dépenses dans le pays quoi qu’il arrive (LAMAL, sorties, salles de sport a minima) car comme tu dis les villes frontalières sont des villes dortoirs.

Mais j’ai vu les prix du logement à Genève, c’est inabordable (2500 CHF/mois pour un 40 m carrés je crois) et les taxes locales, j’ai du mal à les estimer. J’ai peur, dans le temps où j’ignore des spécificités du marché local, être dans une situation difficile financièrement où je peux pas bcp épargner.

Après, avec une meilleure connaissance du système, je préfèrerai vivre en Suisse je pense ne serait ce que pour les perspectives d’évolution.

Cela dépends de l’endroit ou tu vas travailler. Sache aussi que le télétravail est limité à deux jours par semaine actuellement pour les frontaliers, et je pense que cela risque même de diminuer dans le futur.

Les prix que tu cites sont surestimés. Pour 2500 CHF a Genève Centre oui, tu as un 50m2 deux pièces. Par contre, dans la «  »« banlieue »«  » (très bien desservie en transport en commun), tu as un trois pièces pour ce prix là (70-80m2).

Quelle est la politique de ta future société concernant le TT ?

Je pars du principe qu’il n’y en aura pas. Mais peut être un jour par semaine (en fait j’ai plusieurs pistes, j’ai pas d’offre ferme encore, juste en bonne voie).

Je suis volontairement pessimiste sur toutes mes estimations.

Attention le télétravail n’est pas un droit mais une autorisation. A vérifier avec votre futur employeur.

Oui c’est pour ça que je pars du principe qu’il n’y en aura pas.

Vivre en Suisse t’ouvrira des postes dans certains domaines comme les banques privées voir les administrations.

Certaines entreprises ne font pas la différence entre résident et frontalier.
Sur Genève le status de frontalier est plutôt bien accepté mais plus tu vas vers le valais plus il y aura de jugements.

L’habitation aura un réel impact sur la socialisation car tu rencontreras plus naturellement des frontaliers vs des résidents suisses.

Arrêtons avec ces balivernes sur le statut du frontalier mal vu partout.

Je suis frontalier depuis 2003, sur La Chaux de Fonds, Lausanne, et maintenant Genève, et je n’ai que très rarement eu des remarques ‹ méchantes › ou racistes en Suisse, j’ai eu plus de problèmes localement avec des français dont les dents ‹ rayent le parquet › qu’avec des Suisses.

Lorsqu’il y a problème c’est plus concernant l’arrogance de certains se croyants supérieurs, car bien entendu tout est mieux en france, c’est pour ça que je suis là, pour élever votre niveau de Suisse bêta et mou ! (Je cite car combien en sont convaincus…)

Et en france, que se soit dans le 25 d’ou je suis originaire, ou dans le pays de Gex ou je réside en semaine il n’y a aucun soucis avec ça, vu le nombre de frontaliers sur place ou pourrait-il y avoir problème ?

Cette rivalité sur le syndrome d’être plus riche que le voisin existe partout en france, il suffit de regarder dans chaque lotissement un peu aisé ou il faut avoir un chrome de plus sur la voiture ou plus de lumières de Noël que les voisins.

Il y a plus de remarques sur les plaques Suisse sur les parking des supermarchés français ou je cite : ils ‹ viennent nous voler notre pain › alors qu’ils sont riches…et en plus ils laissent leurs cartons d’emballages par terre, nia nia nia !

Il n’y a aucun problème à habiter ou bon vous semble le mieux, là est la vérité.
Sauf à vouloir postuler dans certains domaines d’activités, c’est la seule contrainte.

En habitant le pays de Gex, vous serez préservé des bouchons de Bardonnex, et aurez beaucoup plus de moyens financiers pour vous faire plaisir, et si vous êtes un peu malin, vous saurez trouver ou passer la douane le plus intelligemment possible sans suivre le troupeau.
Vous aurez plus de problème à circuler dans Genève que pour y accéder ou en sortir.

Voila voila :slight_smile:

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Je suis Suisse et résident à Genève, je vais te dire simplement car notre vrai problème n’est pas que on vous considère que comme des opportuniste puisque nous même nous ne dépensons pas 1 centime en Suisse sauf lorsque nous somme obligé de le faire.

Je ne connais aucun Suisse qui dès qu’il le peut ne part pas en Vacance à l’étranger ne serait-ce que en France afin de profiter de ses CHF, le coût de la vie est cher et il est insupportable pour les genevois, lorsque nous pouvons, nous rentrons chez nous à la maison pour manger à midi, on fait les courses en France et parfois même le plein d’essence et toutes dépenses inutile éviter au maximum.

Notre problème avec vous, et vous n’y pouvez rien, c’est que vous exploser nos salaires à la baisse, votre statut de frontalier ne nous fait pas jouer dans la même cours ni avec les mêmes armes concernant les prétention salarial et ça le patronat l’a très bien compris.

Il est faux de dire que l’employeur ne fait pas de distinction entre un français et un suisse salarialement parlant, même dans les métiers soumis à CCT, le frontalier commencera toujours à l’échelle 1 malgré ses années d’expérience la ou le Suisse exigera une échelle correspondant à ses années d’expérience, je rajouterai que l’instauration d’un salaire minimum à Genève ne nous a pas aidé car il a crée l’effet « SMIC » en France et que vous frontalier n’avez que ça à la bouche.

Pour finir et pour aider l’auteur du poste que le salaire est correcte (d’après une recherche google car je ne suis pas du tout du secteur donc peut être osé demander à des collègue Suisse)

Il sera également correcte pour vivre à Genève si vous venez seul, ça vous permettra également d’être totalement intégré en Suisse et vous permettra de négocier votre salaire au fur et a mesure des années, et également des perspectives d’évolution.

Bonne chance à vous, et peut être bienvenue en Suisse.

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Merci pour ce retour !

Je demande sur ce forum, car je ne connais personne en Suisse directement et je ne me permettrai pas de demander le salaire à des collègues directement.

Le SMIC a Genève il est de combien ?

Après je n’ai pas encore d’avis arrêté sur le fait d’être frontalier ou résident. Justement je prends le maximum de renseignements pour pas faire n’importe quoi.
Et quelque soit mon statut, frontalier ou résident, je ne ferai pas de différence. Je ferai quoiqu’il en soi le max pour m’intégrer.

Merci pour ce retour

Le salaire minimum à Genève est de 4500 CHF brut environ, mais vu votre secteur d’activité vous en serez jamais payé si peu.

De toute façon il n’est pas facile de résider à Genève tant la demande est forte et les loyers élevé vous ferrez comme vous pourrez.

Pour un salaire comme le vôtre il faut compter environ x2 si vous êtes à 55000€ en France.

Ce que l’on vous propose à l’air cohérent.

Dans le bâtiment c’est plutôt x3 ou 3,5 minimum pour un monteur qui gagne environ 1800€ en france.

Bonjour,

A titre informatif, j’ai été frontalier et je suis désormais résident depuis 2 ans à Genève. J’ai sauté le pas car premièrement je ne supportais plus le syndrome de l’imposteur et l’ambiance mortifère qui règne entre les résidents et les frontaliers. Ma qualité de vie a par ailleurs considérablement augmentée, et je suis en Suisse non pas uniquement pour travailler mais pour réellement m’y expatrier, ne soutenant plus la direction que semble prendre la France et l’Europe.

J’acquiesce à tout ce que vous dites, et je rajouterais même que je trouve cela absurde que les politiques ne favorisent pas davantage les résidents vis à vis des frontaliers. En effet, la délivrance de permis G ne semble n’avoir aucune limite, et là ou la situation semblait équitable à l’époque, on comprends aujourd’hui que les résidents, particulièrement à Genève, ne font que survivre. Les frontaliers font naturellement baisser les salaires et acceptent des conditions d’emplois précaires, les résidents n’ayant que leurs yeux pour pleurer.

Les frontaliers, comme l’OP le prouve, n’ont plus seulement accès aux postes à faibles qualifications mais aussi aux postes à responsabilité managériale. Il a été prouvé par ailleurs que de plus en plus de cooptage/copinage ont lieu au sein des services RH sous poupe frontalière.

Ceci dit, les dernières élections et les dernières décisions politiques (comme celle de mutualiser les risques LAMAL, en même temps quelle hérésie de payer sa LAMAL trois fois plus chère en Suisse qu’en France) prouvent que le prisme pourrait bien changer ces prochaines années.

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