Bonjour,
Je ne suis pas d’accord.
Dans le cas du Libor négatif, il s’agit du non respect unilatéral des clauses d’un contrat, engendrant un préjudice pour l’autre partie.
Dans le cas des prêts en CHF faits pour une résidence principale à des frontaliers (je précise frontaliers), percevant des revenus en CHF, le frontalier devrait avoir l’habitude du risque de change dans sa vie quotidienne, et conscient de s’engager pour une durée longue, malgré un risque de chômage.
Le frontalier, en signant pour un prêt en CHF, devait être conscient des risques et je ne pense pas que les banques puissent être mise en défaut sur ce point.
Dans le cas de prêts pour du locatif faits à des frontaliers, l’analyse peut être plus mitigée et doit être faite au cas par cas.
Bref, qu’un frontalier attaque systématiquement sa banque sur son prêt en CHF serait pour moi un abus, qui, s’il s’avère être de grande ampleur, pourrait être préjudiciable à tous les frontaliers.
Les banques proposeront-elles encore des prêts en CHF? et des garanties de change sur salaire? et des cartes bancaires en CHF? etc.