Dileme entre France et suisse

Clairement il faut viser à rentrer 3-4 fois Max par an et se refaire une nouvelle vie, amis, famille dans cette belle région.

J’aurai une opportunité soit sur montreux ou Lausanne.

Je privilégie d"habiter soit montreux, vouvroy (aussi une question d’imposition moins élevé comme c’est canton du valais)ou aigle pour l’accès au train, le coût du loyer moins élevé (que Morges par exemple) mais aussi la proximité de la frontière française et italienne.
Je n’ai pas envie non plus de me retrouver dans un tout petit village côté suisse ou France.

Pour rentrer en Bretagne, je me doute bien que je ne pourrai pas le faire tout les weekend mais une fois par mois serait déjà bien. Sinon le Genève Nantes en avion existe et cela permet une connexion rapide vers la Bretagne.

Concernant l’imposition : je comprends que je verse 2000 francs et j’en déduis la même somme de mes impôts ?

Pour la voiture : je compte me déplacer pour visiter la Suisse et l’Italie donc meme si je prends le train pour aller au travail pas le choix que d’en avoir une.
J’ai déjà un véhicule récent en France de 2019 et j’hésite à payer les taxes douanières ou soit a le revendre et passer sur du leasing.

Tu peux importer ta voiture en suisse, pas de taxe à payer si l’achat de voiture est supérieur à 6 mois

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vous avez l’air très attaché à votre région de Bretagne, vous devriez y rester. Etre frontalier et/ou résident c’est accepter de s’intégrer et de ce que je peux lire vous ne me semblez pas dans cet état d’esprit. Ce sera donc difficile d’y vivre et de vous intégrer au travail si la motivation est seulement financière. Faites le bon choix (restez chez vous)! :stuck_out_tongue_closed_eyes: :wink:

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Je pense que nous sommes tous attaché à une région (comme vous je pense dans le 68)

Je viens en Suisse aussi pour connaître un autre pays et une nouvelle culture. L’argent ne fait pas tout mais cela contribue aussi à ne pas se serrer la ceinture a la fin du mois car effectivement sinon ça ne sert a rien de vouloir s’installer en Suisse.

Au regard de ma situation et de différentes propositions d’emplois, c’est toujours agréable de connaître les avis de chacun et leur retour d’expérience mais de la a avoir un avis tranché sur la question c’est un peu dommage.

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Pour être très honnête, c’est un choix de vie. J’adore la Bretagne et je pense qu’avec 60K annuels tu y vis très bien, en particulier si tu n’habites pas à proximité de la côte. Je vis en Suisse (résident) et avec 130K annuels je pense qu’on y vit bien aussi, mais comparativement moins bien qu’en Bretagne.
Parce qu’avec 60K en Bretagne, vous faites quand même partie des nantis, des mieux payés du coin. Alors qu’avec 130K en Suisse, vous faites partie de la masse, certes dans la fourchette haute de la masse, mais la masse quand même.

Comme je disais plus haut, mets tout dans la balance et tu t’apercevras que l’avantage financier n’est pas significatif. Il faut payer la LAMAL (300-400 CHF mensuels minimum), plus d’impôts sur le revenu (normal car salairex2)… En plus les frontaliers sont mal vus professionnellement, ce qui me semble normal (profiteurs des salaires suisses sans participer à la vie économique du pays). Ils sont les premiers à finir virés, avec des conditions de chômage à l’image de la France, en rapport avec le niveau de salaire français. Les logements dans des villes « sympas » françaises frontalières ont un prix qui s’approche des prix suisses. Pour finir, les abords des frontières sont des déserts médicaux, logique puisque l’intérêt d’un médecin généraliste (par exemple) est évidemment d’aller toucher 150 CHF par consultation vs. 26 EUR en France.

En définitive, je pensais moi aussi avant de venir que la Suisse était l’eldorado. Elle l’est, mais pour des choses qui ne sont pas la raison principale de venue des gens (gentillesse des habitants, calme, sécurité, proximité de la montagne…). Si ces avantages ne sont pas ceux que tu recherches, ou qu’ils ont moins de poids que ceux que tu vas trouver en Bretagne - peut-être ta famille, des amis - , va en Bretagne, tu y seras sans doute mieux. On ne peut pas décider pour toi, mais ce qui est certain, c’est que l’aspect financier en Suisse, même si sur le papier peut paraître meilleur, n’est pas celui que tu penses.

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Merci pour ton retour d expérience.

C’est un choix de vie aussi de d’aller vivre en Suisse car j’adore la rando en montagne et le ski.
Après effectivement a voir si je reste côté français ou suisse.

J’ai aussi envie de profiter de mon salaire et de pouvoir partir à l’étranger pendant mes vacances donc il faut pouvoir mettre de l’argent de côté.

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Oui, les vacances… En règle générale, c’est 4/5 semaines pour un salarié en Suisse. Compare avec ce que tu auras en Bretagne avec un employeur français.

Compare aussi avec les salariés suisses qui ont certes (tout de même) 3 mois de préavis en cas de licenciement, mais à qui on dit du jour au lendemain de rester chez eux. C’est très courant.
Compare aussi avec la nécessité de toujours bien t’entendre avec ton employeur suisse. Oui parce que si tu ne donnes pas satisfaction - imagine tu ne t’es pas entendu avec lui pour une bonne raison - , il va te faire une lettre de recommandation « moyenne » (ce qui équivaut à « ne recrutez pas cette personne »), alors que tous les employeurs demandent les 3 dernières lettres de recommandation.
Ce n’est pas le même système. C’est très basé sur la confiance et le réseau.

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Perso en suisse j’ai 6 semaines de congés et on vire quand même si raison valable enfin dans les boites sérieuses. j’ai connu des cas où effectivement vous arrivez le matin pour repartir avec votre carton, mais souvent après avertissements.
Et pour avoir travailler en France, je peux vous assurez que vous pouvez passez aussi à la porte quelque soit votre historique dans l’entreprise, j’ai même connu le scénario de gens arrivant le matin et dont les accès étaient désactivés, certes vous pouvez penser être plus protéger car vous avez l’illusion d’un plan sauvegarde de l’emploi que j’ai jamais vu retoquer par l’administration mais vous dégagez aussi sauf qu’on vous retiens jusqu’à la fin du préavis.
Et sinon réseau marche un peu partout pour trouver du boulot.

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Bonjour

Tout à fait d’accord avec le message de jessjess93.
Les boîtes suisses ne sont pas plus stupides que les autres. Elles ne vous licencieront pas pour un oui ou pour un non, sauf boites pas sérieuses, et vous aurez les mêmes en France.

Concernant votre choix d’accepter l’offre ou non, je dirais que la clef semble être le « delta » de qualité de vie entre Suisse et Bretagne. Au-dela du salaire. C’est un projet de vie à part entière. Si vous êtes très proche de votre famille et amis en Bretagne, que vous adorez votre région, que le boulot qu’on vous propose vous plait (sur le papier du moins), cela fait d’excellentes raisons de ne pas partir. Si vous voulez tenter une aventure (excitante) en Suisse, découvrir une jolie région et une culture sympa à plein d’égards, alors vous avez là d’excellentes raisons de venir. La clef ici ne sera pas le salaire, les impôts ou autres aspects financiers, car dans les 2 cas le salaire proposé est bon. Peut-être que votre pouvoir d’achat sera plus élevé en Bretagne… peut-etre.

Personnellement si vous êtes célibataire je vous conseillerai de vous installer en Suisse. Simplement parce que je trouve que c’est mieux d’être à 100% dans l’aventure. Pour le reste (chomage, impots, lamal, évolution pro….) je suis frontalière (Gex/Genève) et je n’ai pas à me plaindre de ces aspects là.
Sinon, plusieurs connaissances font le trajet bateau Thonon-Lausanne tous les jours (avec un petit vélo pliable pour l’un d’entre eux, pour aller de chez lui à l’embarcadere puis au boulot) et ils en sont absolument ravis.

Bonne réflexion !

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merci pour les conseils.

finalement, je me tourne vers la suisse au vue de ma réflexion et des différents avis.

a voir si je sélectionne une offre a Montreux (frontalier ou résident) et j’attends un retour d’une autre entreprise sur Lausanne (il ne souhaite pas de frontalier, uniquement résident)

cela va se jouer sur la visite des locaux et le feeling

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Bravo.
Essayez de passer le week-end sur les villes que vous visez ou Vevey pour sentir l’ambiance le samedi et le dimanche !

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Tater terrain des avantages sociaux aussi, participation repas, aide abonnement transport, taux cotisation employeur au 2ème pilier, aide assurance santé ou pas, possibilité aide relocation en suisse.
Va dependre taille boite, plus courant biensur grand groupes

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Kenavo la Bretagne! :wink: Bonne réflexion

Connaissez vous la vie sur place et les services pour les villes de Vouvry, aigle, montreux et vevey.

Je regarde surtout un bon rapport qualité-prix sur une location en appartement 1 chambre, la connexion au transport, proximité commerce et santé.

Je suppose que vouvry est plus intéressant côté financier comme le village se trouve en Valais.
(Impôt, assurance, loyer…)

Vouvry je te déconseille assez, c’est vraiment petit et au pied de la montagne (avec l’iconique usine de Chavalon au-dessus qui est démantelée mais toujours bien visible). Le village va d’ailleurs être encore moins dynamique une fois que le tunnel sera en fonctionnement. Et c’est quasiment toujours sans soleil.
J’ai vécu à Aigle pendant 4 ans, c’est ok, c’est une ville avec tous les services publics et commerciaux nécessaires. Il y a une belle vue sur les pré-Alpes et les vignes de Corbeyrier. Ca reste une ville, il n’y a pas vraiment de vie de village et tu as vite fait le tour du centre. Par contre, tu es plus près de la montagne et rien que en étant à Aigle, tu évites les ENORMES bouchons de retour du ski le weekend qui sont fréquents sur la Riviera.
Montreux c’est touristique mais j’ai jamais trop accroché.
Vevey c’est top, super cadre, gens cool et bonne vibe. C’est un peu plus cher mais plus dynamique. Probablement là ou j’habiterai si j’étais célib!
Bonne réflexion

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Votre discours sonne comme une situation que j’ai observée à Paris, dans un grande banque… Un PSE, des personnes poussées à le prendre… mais ça restait des cas assez exceptionnels. J’ai peut-être un biais assez important parce que je participe à quelques échanges/discussions avec des gens qui cherchent du travail, et il m’était apparu que le licenciement sec et rapide était assez courant en Suisse. Plusieurs personnes m’ont relaté cette expérience, d’où ma conclusion - peut-être trop généraliste je ne sais pas. Ce qui est sûr, c’est qu’en France, ça existe, mais ça reste confidentiel.

Sinon le réseau marche partout certes, mais l’avantage de Paris c’est que c’est assez grand pour ne pas en avoir besoin. Il y a toujours des postes qui se libèrent, ça tourne, c’est plus dynamique, normal quand on compare la taille des structures. A Genève/Lausanne, je comprends que même avec de l’expérience (française) et des diplômes, c’est très difficile de trouver un job sans avoir déjà eu un premier job en suisse. J’en ai fait d’ailleurs l’expérience. Et pourtant je suis résident… Il faut compter 6 mois minimum pour trouver un job.

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Je suis assez d’accord avec vous. J’ai eu la chance de travailler dans différents types de boites suisses (NGO, privée de petite taille, listée de grande taille) en étant résident et frontalier et j’ai toujours observé et été témoin de licenciements secs, c’est commun vous avez raison. J’ai d’ailleurs toujours - et c’est encore le cas aujourd’hui - ressenti cette insécurité en Suisse vis-à-vis du licenciement, à l’Américaine!

Les raisons doivent être vraiment valable pour licencier une personne où peut-on l’être du jour au lendemain ?

Quelles en sont les causes principales ?