Bonjour,
Il semble que ce cas ne soit que très peu évoqué et n’intéresse pas grand monde sur le sujet : Repasser à LAMal, car il y a beaucoup de doubles affiliés si je suis bien, et donc qui n’avaient pas signé de DO formel. Le nouvel accord signé n’apporte rien dans ce cas, même s’il faut s’en féliciter pour tous les doubles affiliés.
Pour ma part, j’ai signé un DO en bon et due forme, contre-signé par ma CPAM et envoyé à mon canton (BE), tout début 2014. Je n’avais pas connaissance du basculement à la CMU. J’ai signé pour être exempté de la LAMal certes, mais j’ai opté pour une assurance privée pas pour la CMU du tout. Ce n’était pas indiqué dans le formulaire de DO. J’ai beau relire ce document encore et encore, aucune mention de cela.
Je trouve donc de la plus haute injustice, que quelqu’un comme moi qui ai respecté les procédures légales, c’est à dire signé ce DO, ne puisse pas être autorisé à refaire un choix, alors que l’option que j’avais choisie (assurance privée) n’existe plus.
En effet, ceux qui n’ont pas respecté la procédure légale et n’ont jamais signé le DO bien qu’ayant opté pour assurance privée se voient l’opportunité de refaire un choix.
Si je résume :
- Procédure respectée : dans le baba
- Procédure non respectée : choix à refaire
Je ne trouve pas cela digne d’un état de droit et de justice, que ce soit vis-a-vis de la France ni de la Suisse.
Pensez-vous qu’il puisse exister un recours, en Suisse et/ou en France, contre cet état de fait ?
Il doit bien y avoir un juge impartial quelque part qui puisse comprendre cela et qui ne puisse pas laisser cela en l’état, quand bien même il y aurait peu de personnes dans ce cas.
Si le DO avait été :
- choix 1 : assuré en Suisse en LAMal
- choix 2 : assuré en France, donc exempté de l’obligation de s’assurer en Suisse.
- sous choix A : assurance privée française
- sous choix B : CMU
Alors là, je ne verrai rien à redire, mais ce n’est pas le cas, les 3 choix étaient au même niveau. La Suisse ne devrait pas accepter cela !
Suis-je utopique?
Merci de vos commentaires.