Offre d’emploi à Bâle-ville - où résider?

Bonjour,

Je viens de recevoir une offre d’emploi à Bâle-ville avec un salaire de 130k CHF par an.

Ma situation actuelle est la suivante:

  • Célibataire et sans enfant
  • Pas de voiture
  • Pas propriétaire

Étant seul et connaissant le haut coût de la vie en Suisse, pensez-vous qu’avec ce salaire, il serait facile de s’en sortir si je vis à Bâle-ville?

Ou au contraire, aurai-je plus à y gagner si je vis côté Français?

Niveau impôt en France, je devrais être dans les tranche des 41%. Auriez-vous une idée des frais supplémentaires à prendre en compte si je vis en France ou en Suisse?

Merci beaucoup par avance.
Cordialement,
Yas

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question que je pose toujours, quel est votre objectif, mettre maximum de côté donc être frontalier ou projet long terme en suisse quitte à dépenser plus.
L’avantage est que pour bâle vous pouvez choisir facilement l’option que vous voulez.
avec 130Kf vous pouvez vivre en suisse.

Cela va dépendre de votre mode de vie.
Si vous voulez sortir le soir je dirai habiter Bâle.

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Merci beaucoup pour votre réponse. Je me demandais si même en vivant en Suisse, avec un train de vie plutôt classique je pourrai mettre un peu d’argent de côté à la fin du mois. Ou alors est-ce que je serai juste et je devrais minutieusement faire attention à mes dépenses.

Merci encore

Merci beaucoup pour votre réponse!

En effet Bâle pourrait être plus attractif alors si je compte sortir en dehors du travail.

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Je suis résident en Suisse, et je peux vous répondre : Oui, vous pourrez économiser des bouts de ficelles en étant frontaliers, majoritairement parce que dans la plupart des zones frontalières ce sont des cités dortoirs, sans vie. C’est le cas à Genève en tout cas. Maintenant, l’économie que vous ferez en loyer, vous le perdrez en transport mais SURTOUT en qualité de vie.

Le trafic est difficile, les gens sont stressés, vous serez aussi moins bien considéré en tant que frontalier, c’est une vérité. La Suisse est belle, propre, et croyez moi, une fois que vous aurez gouter à l’efficience des services publics Suisses, vous ne voudrez plus retourner en France (j’ai vécu quasiment toute ma vie en France).

Par ailleurs, certaines choses sont moins chères en Suisse (électroménager, produits primeurs). Pour le reste (viande, services…), rien ne vous empêche de faire le chemin inverse et d’aller en France.

Je dirais pour résumer que la vie de frontalier est avant tout adaptée et nécéssaire pour les profils peu qualifiés et à faible revenu, car oui, la vie en Suisse a un coût. Par contre, par rapport à votre salaire qui semble confortable, je pense que votre qualité de vie vaut bien les 500 francs mensuels que vous dépenserez en plus. Par ailleurs être résident offre un panel de possibilité bien plus large, aussi bien financièrement (outil de défiscalisation, accès à la propriété) mais surtout professionnellement (accès facilité aux permis de séjour, possibilité de se projeter à long terme, vous serez aussi bien plus considéré par vos pairs).

De mon point de vue donc, il n’y a pas d’hésitation à avoir. Maintenant je ne connais pas bien la situation de Bâle et je serais très ouvert à la discussion avec un profil frontalier n’ayant pas le même point de vue que moi ?

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Bâle pas Genève.
Genève n’est pas la suisse pour un vaudois lol.
voit pas le fait d’être résident donne plus facilité pour permis de séjour? ou alors vous parlez du passage du B autorisation séjour à C résident. Mais si avant d’avoir le C vous êtes au chômage, la suisse vous diras au revoir donc faut pas idéaliser. Tant que vous avez un travail tout va bien, suisse n’est pas un pays social, on vous éjecte aussi facilement de votre boulot.
Après c’est vrai célibataire avec bons revenus conseil plutôt installation en suisse.

Le permis B est octroyé selon l’emploi, mais n’est pas conditionné par celui-ci. Il a une durée de validité de 5 ans, renouvelable et transférable si nouvel employeur. Le permis G lui est conditionné par l’emploi, si un frontalier est licencié il n’a plus de permis de travail.

Donc non, dire que « Mais si avant d’avoir le C vous êtes au chômage, la suisse vous diras au revoir » est faux.

Après Saint-Louis ca n’a pas l’air terrible…

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Désolé mais permis B n’est pas renouvelé ou transformer en permis C si la personne est au chômage à la date butoir, au mieux étendu d’un an maximum si la personne est indemnisé par le chômage depuis moins d’un an. A le fin de l’extension si pas nouvel emploi vous devez quittez la suisse.
Faut juste le garder en tête, je connais des gens qui avaient jamais pensé se retrouver dans cette situation.

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Merci à tous pour vos retours.

J’essaye d’estimer les coûts récurrents que j’aurai si j’habite en Suisse.

Je connais à peu près le montant des impôts. En plus de ça, que dois-je prendre en compte?

Le loyer aussi j’ai une idée des prix.
Pour le reste, pourriez-vous m’aider svp? (Assurance maladie, taxes supplémentaires,…)

Merci beaucoup!!

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Si voiture taxe chaque année.
Assurance habitation au moins responsabilité civile.
Taxe ordures et/ ou sac taxe.
Internet plus cher qu’en france, idem si abonnement mobile.
Impôts pas oublier ajouter la fortune si vous avez placements même en france (livrets, assurance vie, immobilier)

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Bonjour et bienvenue,

Je confirme ce qui a été dit précédemment.
J’habite à proximité de Saint-Louis et toutes les communes environnantes sont des cités dortoir sans âme. Si j’étais célibataire, je vivrais à Bâle. Avec des enfants scolarisés c’est plus compliqué.

En Suisse il faut compter environ 500 CHF/mois pour l’assurance maladie auxquels il faut ajouter les complémentaires, la franchise et les dépenses non remboursées (10%). 600 pour être large.
Le premier poste de dépenses sera le loyer. 1500 à 2000 CHF pour un appartement correct.
En ce qui concerne les transports, pas besoin de voiture. Ce serait un cauchemar à garer de toutes facons. Pour 100 CHF/mois l’abonnement TNW vous amène à peu près partout dans la région et pour aller plus loin il y a le train.
Le coût de la vie est plus élevé qu’en France mais comme cela a été évoqué précédemment, il est très facile de faire ses course en France ou en Allemagne avec le Tram.

Pour l’abonnement mobile, vous pouvez économiser pas mal en conservant un abonnement francais compatible avec la Suisse. C’est le cas de quasiment tous les contrats SFR/Orange/Free/Bouygues, parfois avec une option supplémentaire. Chez RED je paie 20 €/mois avec l’option Suisse/USA. Sachant qu’en fonction du quartier on peut capter le réseau Francais ou Allemand.

Une des complications au quotidien sera la langue, il faut prévoir d’apprendre l’Allemand. Beaucoup d’expatriés se contentent de l’anglais, la plupart des commerces emploient des francais mais on passe à côté de pas mal de choses en ne maitrisant pas l’Allemand.

Pour trouver une ville aussi vivante que Bâle du côté Francais, il faut aller à Strasbourg.

Bref

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Celle-là, je suis en train de me demander si je ne vais pas l’encadrer :rofl:

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Je prendrais une copie

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Je n’ai pas de dis que c’était le cas de tous les frontaliers. Ce sont ceux par contre qui n’ont pas vraiment le choix de se poser la question « vivre en Suisse ou en France ». Aussi, les plus faibles revenus ont tendances à moins prioriser la qualité de vie, sont prêts par exemple à passer plus de temps dans les transports, avoir accès à des services publics moins performants. Maintenant j’attends vos contre-arguments, plutôt que votre sarcasme ?

Celle là aussi on peut l’encadrer ! C’est surement maladroit de votre part, j’espère :slight_smile:

Vous voulez surement dire : les plus faibles revenus n’ont, bien souvent, pas le choix que d’habiter loin de leurs lieux de travail, pour espérer ne pas être trop à découvert à la fin du mois. Ils en sont désolés car ils aimeraient pouvoir donner une éducation et une bonne qualité de vie à leurs enfants, pour cela ils se sacrifient pour espérer avoir un peu plus qu’en travaillant à coté de chez eux…

Les plus gros revenus choisissants peut être de rester en France pour pouvoir investir et arrêter de travailler plus tôt, par exemple !

Il suffit de voir le nombre de Suisse à hauts revenus passant la frontière tous les jours pour se rendre compte que ce que vous dites est une image d’Epinal.

D’ailleurs dans un autre fil de discussion vous dites vouloir retourner en France pour y toucher le chômage, votre société n’étant pas au mieux ! Pourquoi ne restez vous donc pas en Suisse ? Ou tout est beaucoup mieux comme vous dites ? Et aurez vous toujours le même discours que vous avez déjà eu de vouloir faire payer la Lamal au prix fort pour tous les frontaliers ? Et de limiter le nombres de permis G pour soulager la Suisse, vous voudrez y revenir après votre chômage en france ?

C’est maladroit en effet : J’entendais non pas que c’était par choix, mais par « dépit », le coût de la vie en Suisse étant important. Vous me paraphraser simplement.

Je retourne en France car j’y ai acheté un bien immobilier, et je pense que cela constitue la deuxième partie des travailleurs frontaliers : Ceux qui veulent sortir du salariat, devenir propriétaire ou comme vous le dites, souhaitent partir en retraite ou arrêter de travailler plus tôt (en maximisant l’épargne mensuelle). Mais j’y retourne à grands regrets. Si j’avais eu la possibilité d’acheter en Suisse, je l’aurais fais, mais étant seul c’est trop compliqué.

Cela ne retire en rien mon postulat de départ : J’ai vécu dans les deux pays pendant plusieurs années. Ce serait long de lister les domaines dans laquelle la Suisse est supérieure, mais je peux en citer les principaux : la propreté, la tranquillité, la sécurité, la performance des services publics, l’efficience des transports publics, le sens de la démocratie, la maintenance générale du pays, des infrastructures, les opportunités professionnelles (beaucoup moins bureaucratique qu’en France).

Je ne changerais aucunement mon discours, ni concernant la LAMAL (cela ne va pas me changer grand chose puisque je paye déjà 450 francs par mois), ni concernant la limitation des permis G. Si je dois faire le chemin inverse pour retrouver un emploi je le ferais volontiers, et je comprendrais la volonté des résidents de protéger leur marché. Par ailleurs, il suffit de lire les commentaires de cet article paru aujourd’hui pour dire que le phénomène ne fait pas que des heureux : Genève compte toujours plus de travailleurs frontaliers | Tribune de Genève

Sur le fond nos pensés sont proches, et ce n’est pas moi qui vais me plaindre de payer plus de 300CHF Helsana, étant dans les premiers a l’époque à avoir payé 330CHF, alors que pour 1000CHF on avait environ 700€ au change…

Ceci dit c’est à la suisse de protéger son marché, il est aberrant que l’on puisse, quel que soit le métier, pour un temps plein comme on le voit sur un autre fil payer un frontalier 22CHF de l’heure compris 13eme et congés !!!
C’est à eux de faire du ménage avec leurs employeurs…et pas au pauvres types qui survivent d’en faire les frais !

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Aucun sarcasme, mais j’hésitais entre maladresse et insulte. De plus, ne sachant pas oû vous placez la frontière entre bas et hauts revenus, il m’était difficile de savoir si je devais me considérer comme quelqu’un de bien ou comme un gueux.
Chez moi (en France) je suis entouré de Suisses à très très très hauts revenus (Banque, chimie, hospitaliers) ce qui semble contredire vos propos.

Je pense avoir trouvé pourquoi :wink:

C’est très clair ta réponse j‘allais faire la même plus ou moins

Oui je recommande d’apprendre l’allemand. Je le fais actuellement pour Zurich / Bale

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