Racisme anti-frontalier?

Bonjour,

Je lis de manière fréquente les médias de Genève (TDG, 20min…), et je me rends compte que dès qu’un article parle de la france, de mobilité, il y a une grosse haine contre les frontaliers de la part des suisses et résidents dans les commentaires…

Par ex : Une autoroute à sept voies projetée pour contourner Genève - 20 minutes)

ou Grand Genève: Il pleut des millions sur les projets de mobilité - 20 minutes)

Est-ce que au quotidien vous ressentez ce racisme ? Avez-vous des anecdotes à ce sujet…? J’ai peur pour mes enfants scolarisés en Suisse alors que nous vivons en France.

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Un conseil, changer de lecture.
Ça existe mais plupart temps stade blague français sur les belges.

Après geneve n est pasa suisse.

  1. ne pas lire ce genre d’articles
  2. se comporter de manière civilisée
  3. respecter les rêgles du pays d’acceuil (d’emploi)
  4. ne pas critiquer toute la journée la Suisse
  5. garder ses opinions pour soi.

Tout se passera très bien.

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Bonjour,

Les articles en question ne parlent absolument pas de frontaliers, juste de circulation.

Sur les réseaux, tous à égalité, beaucoup lisent le titre et commentent stupidement, tout en étant hors sujet, et certains pensent exister avec de la provoc et de la haine gratuite, ne suffit il pas de ne pas les lire ?

L’important ce sont les articles, ce qu’il y a en dessous du vent !

Sundgau a raison, il suffit de se comporter normalement et de rester à sa place !

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Il faut être naïf ou aveugle pour ne pas voir qu’il existe un racisme anti-frontaliers en Suisse, surtout dans le canton de Genève.

Le succès électoral du MCG de Mario Poggi, un parti ouvertement anti-frontaliers, est là pour le prouver.

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On est d’accord tiens plus posture ou de l invective de comptoir, pas au stade de la violence physique…faut relativiser et suivre conseils précédents.
J’ai eu un chef pas sur geneve qui blagait sur les voitures des francais qui pouvais juste payer une renault ou peugeot et lui roulait en audi…waouh ça m’ choqué lol
Ils savent très bien que sans frontaliers Genève ne fonctionnerait pas, rappelle plus le taux énorme frontaliers dans les hopitaux du HUG . Pas assez de logements pour loger tout le monde même beaucoup de suisses frontaliers

Le problème avec les frontaliers, provient des employeurs, ce sont eux qui sous payent une partie de ces salariés étrangers, un parti comme le MCG joue sur les instincts primaires, ça leurs permet d’exister, en ratissant en bas de l’échelle.
Et alors ? vous ne vous sentez pas en sécurité ? Pour ma part je me sens moins étranger à Genève, que là ou j’habite en France depuis quelques années, n’étant pas originaire de la région… Un peu comme entre le Lorrain et l’Alsacien…

Tous les jours je suis au contact, avec jusqu’à quatre clients différents et plus par jours, sans avoir plus de remarques que ces habituelles blagues ‹ de comptoir › plutôt bon enfant.

Il suffit de savoir jouer avec, sans plus.

Des extrémistes, imbéciles, et autres il y en a malheureusement partout ! En france comme en Suisse.
A nous de les comprendre et d’essayer d’inverser la tendance par notre comportement général, qui devrait être exemplaire, car nous ne sommes pas chez nous, n’ont-ils pas raison de nous le rappeler, à nous, les donneurs de leçons ?

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Bonjour de mon point de vue, je pense que parler de racisme est probablement un peu trop…brutal. Certes les blagues un peu lourdes, réflexions déplacées arrivent de temps à autres et honnêtement cela fait parti du jeu. Pour ma part j’ai toujours travaillé dans un environnement international, donc assez cosmopolite, et il y avait assez peu de réflexions déplacées.
Néanmoins dans la vie de tous les jours - pour avoir vécu dans VD, BS, BL - je trouve que les Vaudois et surtout les Valaisans sont les populations montrant le plus d’animosités envers les Français; probablement parce qu’on partage le même language. Et il est probable que les Valaisans ne se sont toujours pas remis de leur séparation avec la Haute-Savoie, secrètement ils rêvent d’être français.
Aussi je dois dire que le comportement d’une bonne majorité de Suisses installés en France - 40% dans mon village - est assez déroutant et irrespectueux. On en parle pas assez. On a parfois l’impression que lorsque ils passent la frontière ils font ce qu’ils veulent. Je ne me prive pas de leur rappeler ou ils sont.

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Bonjour,
J’ai travaillé 32 ans e, Suisse (Genève, Lausanne) et je me déplaçais sur plusieurs cantons francophones et au Tessin, je n’ai jamais ressenti le moindre soupçon de racisme. Est-ce parce que je suis savoisien d’origine avec un parler très proche des suisses (expressions et accent), les relations avec mes collègues et mes clients ont toujours été cordiales, voire amicales. C’est évident que pour un français débarquant d’une région lointaine, il y a un ressenti différent car la mentalité franchouillarde (c’est du racisme anti-français ???°) est parfois déphasée par rapport au côté lisse de la population suisse. ET je peux dire que point de vue salaire, il n’y avait pas de différence avec mes collègues suisses.

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Origine et Expérience Personnelle Je suis Suisse. Pour être honnête, j’ai habité des deux côtés de la frontière et parle donc en connaissance de cause.

Situation Avant Schengen À l’époque, avant Schengen, des quotas de frontaliers étaient fixés à Genève. Un nombre limité de permis de travail était distribué, ce qui fonctionnait bien sans causer de problèmes majeurs.

Changements Avec Schengen Avec l’Europe et Schengen, les permis frontaliers ont été ouverts et les quotas ont disparu. Dès lors, à Genève, j’ai vu les parkings d’entreprises se remplir de voitures à plaque française, une augmentation du chômage, et une stagnation des salaires au fil des années.

Impact sur les Salaires Suisses Nous, Suisses, avons dû commencer à demander des salaires moins élevés, car les Français acceptaient des salaires bien inférieurs à ce qu’un Suisse a besoin pour vivre en Suisse.

Conséquences Économiques Non seulement nous fournissons les salaires, mais les dépenses ne sont pas faites chez nous. Nous avons perdu de nombreux emplois et le dumping salarial est devenu un problème.

Point de Vue sur l’Emploi Il est vrai que ce sont les employeurs qui décident, mais la perspective de gagner quatre fois plus est attirante. Aujourd’hui, nous avons 105 000 frontaliers travaillant à Genève chaque jour, un chiffre record.

Inversion des Rôles Si les rôles étaient inversés, avec des Suisses prenant vos emplois et salaires, comment réagiriez-vous? Probablement pire que nous.

Situation Actuelle en Suisse Aujourd’hui, en Suisse, nous avons des gens qualifiés, vivant ici depuis leur naissance, au chômage, tandis que des entreprises embauchent des frontaliers pour des postes importants sans considérer les Suisses.

Appel à l’Action Cette situation est inacceptable. J’ai contacté des politiques et continue de le faire, car nous ne pouvons plus accepter de perdre nos postes sans limites. Il faut rétablir des quotas stricts et prioriser les Suisses pour les meilleurs postes.

Perspective Politique Ce n’est pas du racisme, mais du protectionnisme. Nous ne sommes pas dans l’Europe, et la droite est à nouveau majoritaire au gouvernement.

Comparaison Internationale Pensez-vous qu’en Asie, un étranger peut facilement prendre le poste d’un local? C’est impensable.

Problèmes Identifiés

  • Hausse du chômage chez les Suisses.
  • Reversement croissant des impôts à la France.
  • Infrastructures surchargées dues au trafic frontalier.
  • Appauvrissement de la Suisse, l’argent gagné étant dépensé en France.

Perception des Frontaliers Les Suisses ne sont pas fans des frontaliers. Ils s’y sont habitués et les tolèrent, mais cela s’arrête là.

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Oh un électeur du mcg qui profite néanmoins de la France pour faire ses achats et qui est même allé habiter en France

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Surtout tous ces arguments sont quasiment faux surtout si on fait pas de Genève le centre de la suisse.
La suisse à un problème de main d’ouvre, aujourd’hui le quasi emploi avec taux chômage autour de 2%.
Mais bon Genève reverse 3.5% des impôts des frontaliers à la France et garde donc 96.5%. Genève a un gros problème de logements car ils ne voulaient pas construire.
Problème salaires est possible mais demanderez à voir les chiffres réels, c’est pas ce que j’ai vu dans mes entreprises sérieuses où il existent des grilles salariales basées sur des chiffres officiels suisses, après profiteurs partout.
Comme dis plus haut Genève et Vaud sont bien content que le personnel médical frontalier pour faire tourner leur hôpitaux ce qui pose problème côté français où on manque de personnel.
Perso suis résident en suisse donc aucun intérêt pour les frontaliers surtout ceux dont on parler plus haut.

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Genève reverse 3.5% de la masse salariale pas 3.5% des impots
dans tous les cas, ils gardent beacuoup plus que ce que les frontaliers coutent
à l’inverse, l’était Francais reverse 4.5% de la masse salariale des frontaliers des frontaliers des autres cantons imposés en France

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Habiter en France fournit du travail et de l’argent à votre pays. Moi, je dépensais autant en France qu’en Suisse, ne mélangez pas tout. Je ne suis pas électeur de ces partis en carton. Il suffit de voir l’inutilité de Poggia pour comprendre qu’ils ne servent à rien.

Genève ne devrait pas reverser un centime, car cela crée du chômage en Suisse. Et qui paie le chômage ? Les contribuables suisses. Il devrait y avoir une taxe de 30% supplémentaire pour les employeurs qui ne font pas l’effort de trouver des employés en Suisse. Il n’y a pas de raison d’aller chercher en France ce que l’on peut trouver en Suisse. Et si les employeurs ne veulent pas former les gens, alors très bien, ils paieront les dégâts qui financeront le chômage et les formations. Nous n’avons plus à accepter cette exode massive de toute la France vers la Suisse, au détriment de nos emplois. Mais bon, vu la mauvaise foi des Français, vous aurez toujours une excuse pour dire que ceci ou cela. Les quotas étaient un système fonctionnel ; aujourd’hui, c’est le bordel.

La Suisse ne forme pas assez d’ingénieurs et de personnels hautement qualifies donc je n’estime pas prendre le travail. De plus beaucoup de job pris par des frontaliers sont des travaux que les Suisses ne veulent pas
Concernant le chômage, on cotise comme n’importe quel résident salarié et on ne touchera jamais un centime donc avec 1.1% du salaire qui part. On paye largement le peu de chômeurs en suisse

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Cher Aston,

Vous avez fait un 1er message en forme de programme politique démago, plein de lieux communs et de contre-vérités, fraîchement sorti de ChatGPT si l’on compare le nombre de fautes de ce 1er texte avec celui de vos textes suivants. J’hésite entre le « c’est mignon » et le « c’est ridicule ».
Vous parlez avec vos tripes, pas avec votre intellect, et pourtant je suis certaine que vous n’en manquez pas. Dommage.

Bonne soirée

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A bon, parce que vous regardez le taux de chômage :rofl: ? Depuis 20 ans, il est pipé, c’est du flan. Je pense connaître mieux la Suisse que vous et encore mieux mon sujet. Si vous n’êtes pas au courant, en Suisse, nous avons l’aide sociale qui n’est aucunement prise en compte dans les statistiques du chômage. C’est après le chômage, en cas de non-retour à l’emploi. C’est simple : l’aide sociale a explosé en termes de chiffres. Nous sommes bientôt à 1 milliard d’aide par an, alors qu’il y a moins de 10 ans, c’était encore 250 millions. Ce sont des faits, pas des élucubrations basées sur du vent. De plus, comme par hasard, à chaque fois que l’on constate que l’aide sociale monte en flèche, on constate souvent que les cantons en question sont proches des frontières.

Vous parlez de construction, mais regardez le coût de la construction à Genève et comparez-le avec le canton : c’est minuscule, ça n’est pas comme en France. Là encore, vous pensez qu’on peut construire sur le lac ? Genève n’a jamais été aussi bétonnée que ces 30 dernières années. Mais bon, là encore, il faudrait y vivre pour le constater.

Le dumping salarial est une réalité, et je vais vous dire le gros problème avec les Français : ils acceptent tout. Ils n’osent pas dire non à quoi que ce soit pour garder leur emploi, au risque de retourner bosser au SMIC. Vous nous faites du tort car vous ne négociez pas, vous acceptez tout et n’osez pas demander d’augmentation. C’est pourquoi les patrons en profitent. Vous vous révoltez chez vous et faites la grève, mais n’en avez rien à faire des Suisses chez eux, ce n’est pas votre problème s’ils peuvent vivre avec leur salaire ou non. De plus, vous vous engagez entre vous : les RH sont remplies de Français. Je l’ai vécu, j’ai fait des boîtes de luxe et j’ai constaté cela partout.

Ahhh ça, je l’attendais : le personnel médical. Ça revient à chaque fois, bientôt on va me parler de l’or des Juifs, j’en suis sûr. Il ne manque pas de personnel, arrêtez votre délire. Les gens ne sont pas prêts à faire des heures de malade pour des salaires qui permettent juste de vivre en Suisse. Alors oui, pour un Français qui gagne la misère en France dans un hôpital avec des conditions merdiques, c’est toujours mieux de venir en Suisse gagner 3 ou 4 fois plus pour le même job. On en revient au fait que vous accepterez n’importe quelle condition. Le but, c’est de se faire embaucher sans négocier. Forcément, les employeurs aiment ça, vous êtes bien manipulables et ne bronchez pas, sinon c’est retour à Pôle emploi. Voilà la réalité.

Vous êtes résident suisse car vous n’avez pas le choix ou pour une raison qui vous est propre, mais si vous êtes venu habiter en Suisse, ce n’est pas pour les montagnes. Il faut arrêter les faux discours, vous avez les mêmes en France.

Ah bon, contre-vérité ? Mais allez-y, je vous écoute. Alors donnez-moi vos vérités, que l’on rigole. Je suis impatient de les lire. Pour l’instant, vous parlez pour ne rien dire, à contrario de moi qui vous apporte des faits réels de ce que subissent les Suisses depuis bien trop longtemps. Vous voulez chasser les Arabes en France, nous c’est pareil : on veut chasser les frontaliers en Suisse. On en a ras le bol de vous.